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Le Mali n’a pas besoin de certification pour les élections (ministre)
Publié le jeudi 9 mai 2013  |  Xinhua


© aBamako.com par A S
Conférence de presse du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale.
Bamako, le 08 mai 2013. Le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly a tenu un point de presse sur la coopération et la tenue des élections au Mali.


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Le Mali n'a pas besoin de certification pour les élections, a affirmé mercredi lors d'une conférence de presse le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Tiéman Hubert Coulibaly.

Le week-end dernier, le Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la république (FDR), qui était contre le coup d'état militaire du 22 mars 2012 et dont le ministre Coulibaly est membre, a invité le gouvernement malien à prendre les mesures appropriées pour une certification internationale des élections de 2013.

Interrogé sur cette question lors d'une conférence de presse, M. Coulibaly a estimé que son pays n'a pas besoin d'une certification des élections.

"Nous n'avons pas eu de confit postélectoral, nous avons eu une crise sécuritaire, une crise institutionnelle. Il n'y a pas eu crise postélectorale après quatre élections présidentielles. Certes, il y a eu des tiraillements (...), mais il n'a jamais eu de conflit postélectoral. Alors, certifier pourquoi ?", a expliqué le diplomate malien.

"Je ne vois pas ce qu'il y aurait à certifier. Il appartient à la classe politique malienne de s'entendre sur ce qu'elle veut, c' est elle qui décidera", a-t-il dit, ajoutant "mais de grâce, qu'on ne nous mette pas dans une situation qui n'existe pas. Il ne faut pas qu'on crée artificiellement un besoin d'immixtion supplémentaire dans nos affaires nationales".

M. Coulibaly a insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) , de la Délégation générale aux élections (DGE), et de l' administration, pour organiser les élections.

Pour lui, le Mali "doit faire en sorte que le maximum d' observateurs internationaux, régionaux, et même au-delà, viennent nous aider à faire ces élections, mais parler de certification à ce stade, c'est créer un besoin dont je ne vois pas le fondement".

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