Le ministre de l’aménagement du territoire et de la population, Adama Tiemoko Diarra a été élu par ses pairs comme Président du comité régional de pilotage du projet autonomisation des femmes et du dividende démographique au sahel SWEDD. Cette élection survient après les travaux de la troisième session ordinaire du comité qui s’est tenu, du 28 février au 1er mars 2018, à Bamako.
Cette réunion annuelle, qui a réuni plusieurs ministres des pays bénéficiaires du projet, les partenaires techniques et financiers tels que l’UNFPA, la Banque Mondiale et l’OOAS ainsi que les équipes techniques du projet, a été sanctionnée par le renouvellement des instances du comité.
Ainsi, ces travaux tenus à huit clos et présidé par le Ministre de l’économie et de la planification du développement du Tchad Dr. Issa Doubragne, également Président sortant et qui est devenu président d’honneur du Comité, ont permis aux membres de renouveler les instances du comité dont la présidence est désormais assuré par le Mali, à travers le ministre Adama Tiémoko Diarra et la vice-présidence est revenue au ministre du plan de la Côte d’Ivoire, Nialé Kaba.
Bien avant de passer le témoin à son successeur, le ministre, Dr. Issa Doubragne, a évoqué l’importance du projet qui s’affirme de jour en jour, l’intérêt qu’il suscite dans les six pays ainsi que son appropriation par d’autres acteurs. De ce fait, il a encouragé ses collègues et les a demandés de positionner le portage du projet dans sa dimension sensibilisation, appropriation au niveau local et avec tous les moyens de communication pour que le projet aille le plus loin possible dans les terroirs du fait que c’est là-bas que le problème se pose, notamment le problème de la femme dans le milieu rural.
Après le passage du flambeau entre le Président sortant et rentrant, place fut faite aux recommandations des travaux. Ainsi, le ministre AdamaTiemoko Diarra a demandé l’autorisation de donner la parole à Nancy, la Présidente de Global Business Coalition « GBC » qui est des Etats Unis afin de participer à ces travaux. De manière générale, l’intervention de la présidente du GBC s’est focalisée sur l’offre de collaboration avec les pays africains.
Aux dires du ministre, c’est un honneur pour lui d’assurer la présidence de ce comité de pilotage, un choix fait de façon unanime par ses collègues de l’espace SWEDD. Aussi, il les a remerciés pour ce choix.Selon lui, le mandat qu’il a, est en même temps un sacerdoce parce qu’ensemble, ils doivent relever des défis extrêmement importants. Plus loin, il dira qu’en plus des orientations et des recommandations politiques fortes de relever bon nombre de défis dont faire face à l’extension dans le temps et dans l’espace de ce projet.
En cela, il a félicité le Benin qui a tapé à la porte. En ce sens, il a expliqué que c’est la preuve que le projet est un projet très attractifet qui a su crée un grand regain d’intérêt pour les questions démographiques qui sont les questions d’avenir. « Les enjeux du monde sont avant tout des enjeux démographiques », a-t-il expliqué. Parlant toujours des défis, il a évoqué l’accélération du processus de mise en œuvre du projet, la mise en place des observatoires et l’organisation de la table ronde des bailleurs de fonds pour améliorer les conditions de financement du projet.
Ainsi, il ressort entre autres de ces travaux que le comité sollicite l’extension de la phase actuelle du projet au 31 décembre 2020. Le comité a salué la volonté du Benin de rejoindre le projet SWEDD et recommande que les dispositions d’harmonisation des interventions soient prises afin d’assurer la continuité normale dans les autres pays. De même, il sollicite l’appui des partenaires pour l’organisation d’une table ronde de mobilisation des ressources pour la consolidation et l’extension du projet SWEDD avec la participation du secteur privé.