Jeudi 1er mars 2018, l’esplanade du restaurant La Gare a abrité la cérémonie de remise de prix du concours de jeunes journalistes dénommé Prix Oumar Diallo. Pour cette 2ème édition, c’est notre confrère Sory I. Konaté qui a empoché le premier prix d’une valeur de 500 000 Fcfa. Moussa Magassa de «Journal du Mali» et Bintou Diarra de «Le Challenger» sont ex-æquo. Chacun d’eux empoche la somme de 100 000 Fcfa.
Depuis la disparation du jeune journaliste Oumar Diallo du journal «Les Echos», Binthily-communication (depêche.com) et le journal ‘’Les Echos’’ organisent tous les ans un concours entre des jeunes journalistes, afin de commémorer la disparition de ce jeune journaliste qui, selon les organisateurs du concours, est décédé à la fleur de l’âge. Et pourtant, il avait commencé à faire des œuvres inédites. Pour perpétuer les œuvres d’Oumar Diallo, disent-ils, il faut l’honorer à travers un concours entre ses jeunes confrères.
Pour cette 2ème édition, le thème proposé par les organisateurs aux postulants était : «Comment les pays africains peuvent-ils contribuer à résorber l’immigration clandestine». Onze articles de presse étaient en compétition.
Plus d’un mois après la clôture des dossiers de candidature, les membres du Jury ont statué sur les articles proposés en vue d’attribuer le prix au meilleur article. Et c’est avec son article «De rail-da à Agadez, passant par Tombouctou et Gao pour passer par le Niger, Tripoli…», publié sur le site 30minutes.Com, que Sory I. Konaté a émerveillé les membres du Jury. Lesquels lui ont octroyé le premier prix.
Pour faire cet article, notre confère Sory I. Konaté dit avoir effectué un voyage en compagnie de trois migrants clandestins jusqu’à Agadez au Niger. Ensuite, dit-il, il a suivi d’autres migrants jusqu’à Tripoli parce qu’il avait perdu les traces des trois premiers. Le promoteur et le directeur de publication du journal en ligne 30minutes.com, Sory I. Konaté, dit avoir vu et travaillé sur l’immigration clandestine pour produire son article.
«Oumar Diallo était un jeune d’une intelligence hors pair. Il était une voix des voix. Oumar Diallo que le Dieu Tout-Puissant nous a arraché, avait un sens élevé de la justice. Dors en paix Oumar, nous ne t’oublierons jamais», a affirmé Birama Konaré, directeur général de Binthily-Communication. Et d’ajouter que : «Par ce concours nous contribuons à exceller le journalisme comme l’aurait voulu Oumar Diallo».
Ce fut une cérémonie sobre, émouvante, mais très significative devant un public conquis et composé de membres de la famille du défunt Oumar Diallo, de ses amis d’enfance et confrères…
À retenir que la cérémonie de remise de prix a été marquée par une déclamation de poème et des intermèdes musicaux.