Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Ville de Bamako : Ces ordures de « rails-da » qui refont surface
Publié le mercredi 7 mars 2018  |  Le Combat
Evacuation
© aBamako.com par FS
Evacuation des tas d`ordures de Daoudabougou et Bacodjicoroni
La mairie de la commune V de Bamako a procédé le Lundi 9 Janvier 2017 à l`évacuation des tas d`ordures de Daoudabougou et de Bacodjicoroni.
Comment


Le problème « rails-da », concernant le ramassage des ordures, devient un véritable casse-tête chinois. Du jour au lendemain, l’une des artères principales traversant le Grand Marché de Bamako est complément barrée. Tout est entassé d’ordures provenant de l’intérieur du Grand Marché. Selon des commerçants, ce problème persiste depuis que le nettoyage des grandes voies de la ville a été octroyé à une seule société.

La voie réservée aux véhicules personnels et motocyclistes de la route principale du Grand Marché de Bamako est impraticable. Pour insuffisance ou par refus d’utilisation de dépôts d’ordures par les commerçants du Centre commercial, tout le monde se dirige vers la seule voie des transports en commun. Ce qui crée un embouteillage infernal. Déjà que c’est un endroit dont la circulation n’était pas facile.

Selon quelques commerçants qu’on a approché, c’est tout simplement de la désolation. C’est la société marocaine OZONE qui est pointée du doigt par certains. «Tout ça là c’est depuis qu’on a mis OZONE Mali en charge de nettoyer le marché » nous dit Seydou Traoré, un marchand ambulant. Une observation partagée par plusieurs autres qui disent n’avoir autre choix que de déposer les déchets sur la route. « Ils viendront les ramasser sur la route », dit Fanta Doumbia.

Depuis l’opération de déguerpissement des marchands sur les voies publiques engagées par le Gouvernorat du District de Bamako et qui a échoué, le Grand Marché est devenu presque inaccessible en véhicules. Les commerçants étalent leurs marchandises sur la route au su et au vu de ceux qui sont censés les faire quitter.

Cette situation n’est pas à sa première et il est temps que les autorités prennent des dispositions plus concrètes.

Adama A. Haïdara : LE COMBAT
Commentaires