Des jihadistes présumés ont perpétré deux attentats suicide le 10 mai à Ménaka et Gossi, deux localités du nord du Mali. À Gossi, trois kamikazes sont morts sur le coup, un quatrième est décédé des suites de ses blessures, et deux militaires maliens ont été blessés. Dans la ville de Ménaka, l’autre attaque a visé un camp de l’armée nigérienne. Seul le kamikaze a perdu la vie. Les attentats ont été revendiqués par un cadre du Mujao, le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest. Depuis un mois environ, la situation sécuritaire s’est dégradée dans la région.
C’est au moment de la relève du contingent français, il y a environ un mois que la situation s’est dégradée. D’après le nouveau préfet, arrivé lui-même à peu près à cette époque, des groupes armés seraient descendus du Nord jusqu’à une cinquantaine de kilomètres de Ménaka. Ils pilleraient notamment les convois en provenance d’Algérie, qui approvisionnent en grande partie la ville.... suite de l'article sur RFI