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Opération militaire au nord du Mali : L’armée malienne déterminée à entrer à Kidal
Publié le samedi 11 mai 2013  |  Le 26 Mars


© aBamako.com par SA
Sécurité au nord du Mali : les militaires ivoiriens de la MISMA foulent le sol Malien.
Samedi 04 mai 2013. Bamako. Un contingent de soldats ivoiriens devant se charger du transport de la logistique est arrivé au camp de gendarmerie Balla Koné sis au quartier Faladié , en attendant son déploiement à Sévaré.


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Plusieurs sources concordantes affirment que l’entrée de l’armée malienne dans la ville de Kidal est imminente. Officiellement, il s’agit de permettre la prise de fonctions du nouveau gouverneur de la ville, le colonel Adama Kamissoko. Des blindés et des pick-up de l’armée nationale seraient à quelques kilomètres de la ville.


Selon certaines informations, les troupes maliennes étaient sur le point de rentrer dans la ville il ya moins de deux semaines. Mais, elles furent empêchées par des ordres explicites de l’armée française. Ce n’est que partie remise car cette fois, elles semblent bien déterminées à réinstaurer la souveraineté nationale du Mali à Kidal. Ni le MNLA ni le MIA ne sont prêts à accepter d’un gouverneur et surtout pas des troupes gouvernementales maliennes. Il faut quand même souligner que seule l’armée malienne a la légitimité d’aller désarmer ces groupes armés car se trouvant sur son territoire. La MISMA n’est pas mandatée pour cela et donc elle a une marge de manœuvre très limitée. Quant aux forces tchadiennes, elles ont quitté Kidal pour se repositionner à Tessalit.


Les troupes Serval présentes dans la ville ne font qu’entretenir le mystère quant à leurs relations avec le mouvement rebelle touareg. Lors de son dernier passage dans notre pays, le ministre de la Défense française, Jean-Yves Le Drian avait lancée : « il ne peut pas y avoir deux armées dans un même pays ». Toutefois, rien ne laisse penser que les soldats français pourraient être engagés dans une opération de rétablissement de l’ordre républicain. A Kidal, il faut quand même souligné que très peu d’éléments des forces françaises sont restés sur place.

La situation demeure donc très tendue aux abords de la ville. Le fait que le MNLA refuse le désarmement démontre leur volonté de riposte à toute attaque de l’armée malienne. Une alliance MNLA-MIA contre l’armée malienne n’est pas à exclure. Le mouvement touareg n’avait pas hésité à s’allier aux groupes terroristes islamistes pour mener la guerre contre le Mali. Le scénario peut, tout à fait, se répéter. La France se retrouve donc confrontée à une situation des plus délicates. Elle devra choisir entre le fait de continuer sa mission principale au Mali qui est de recouvrer l’intégrité territoriale totale nationale et le fait de continuer à soutenir le MNLA et le MIA avec qui elle a collaboré sur le plan militaire.


Ahmed M. Thiam

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