Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Accusé d’avoir demandé la démission ou de proférer des menaces contre l’actuel premier ministre : Le collectif des épouses des détenus dans l’affaire des bérets rouges dément
Publié le jeudi 8 mars 2018  |  Le Pays
Marche
© aBamako.com par A S
Marche du collectif des épouses des militaires détenus
Bamako, le 15 decembre 2017 Le collectif des épouses des militaires détenus dans l`affaire de l’assassinat des 21 bérets a organisé une marche ce vendredi 15 décembre à Bamako pour demander la reprise du procès ou la liberté provisoire
Comment


Faisant l’objet de plusieurs attaques médiatiques l’accusant d’être en colère contre le premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, le collectif des épouses des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire dite des bérets rouges a publié un manifeste dans lequel sa présidente Dembélé Madina Sissoko précise l’objectif du collectif qui n’est autre que la tenue d’un vrai procès ou la liberté provisoire pour tous les détenus.

À l’entame du manifeste, le collectif informe l’opinion publique que sa présidente Dembélé Madina Sissoko fait l’objet de diffamation par certains médias en l’attribuant des propos haineux contre l’actuel premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. « Nous avons constaté avec regret que certains médias ont fait des parutions attribuant à la présidente Dembélé Madina Sissoko, des écrits pour demander la démission ou proférer des menaces contre le premier ministre », peut-on lire dans le manifeste.

Et de rappeler que lors de son assemblée générale du 1er mars 2018, le collectif dément tout écrit peu orthodoxe de ces personnes qui cherchent vainement à jeter du discrédit sur son noble combat. À en croire les épouses des militaires et paramilitaires poursuivis, le seul combat du collectif demeure la tenue sans délai du procès du Général Sanogo et ses coaccusés dans l’affaire des bérets rouges à défaut de la mise en liberté provisoire tous les détenus en attendant la tenue du procès.

Par ailleurs, le collectif se réjouit de la mise en liberté provisoire du Général Yamoussa Camara et de la levée du contrôle judiciaire du Général Ibrahim Dahirou Dembélé par la Chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako en son audience du vendredi 26 janvier 2018. « Nous espérons que cet acte constitue un début de solution, mais nous restons déterminés à poursuivre le combat jusqu’à la mise en liberté provisoire de tous les détenus. C’est notre seule et unique exigence », a mentionné le document.

L’occasion a été mise à profit pour informer l’opinion publique nationale et internationale qu’une pétition en faveur de la libération du général Sanogo et ses compagnons est mise en circulation. Avant d’inviter tous les Maliens favorables à la liberté des détenus à signer ladite pétition.

Mama PAGA

Commentaires