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L’OCI appelle ses Etats membres à aider le Mali
Publié le lundi 13 mai 2013  |  AFP


© AFP par STR
Crise malienne: Ouverture d`une reunion ministerielle en Arabie Saoudite, par l`Organisation de la coopération islamique (OCI)
Lundi 13 mai 2013. Jeddah Red Sea, Arabie.


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JEDDAH (Arabie saoudite) - L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a appelé lundi ses Etats membres à contribuer "généreusement" à la conférence des donateurs sur le Mali, prévue mercredi à Bruxelles, pour aider à "la restauration d’une paix durable" dans ce pays.

Cet appel a été lancé par le secrétaire général de l’OCI, Ekmeleddin Ihsaboglu, à l’ouverture d’une réunion islamique sur le Mali à laquelle participaient notamment les ministres des Affaires étrangères de Turquie, d’Iran, d’Egypte, du Mali, du Burkina Faso et de Djibouti.

L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU au Mali et dans les pays du Sahel, Romano Prodi, assistait à la réunion convoquée pour discuter d’une aide logistique et financière au Mali, l’un des 57 membres de l’OCI.

M. Ihsanoglu a exhorté les autorités de Bamako à poursuivre "l’application de la feuille de route de la transition devant conduire à la tenue des élections de juillet comme un moyen de normaliser la situation dans le pays".

Cette feuille de route, adoptée en janvier, prévoit le dialogue avec certains groupes armés dans le cadre d’une "réconciliation nationale".

"Avec quelques groupes rebelles touareg contrôlant toujours des poches dans le nord, nous appelons les autorités maliennes à accélérer et élargir le dialogue" en relançant la médiation du Burkina Faso, a cependant indiqué le chef de l’OCI.

Cette médiation, menée au nom de l’Afrique de l’Ouest depuis 2012, est suspendue de facto depuis janvier par la guerre franco-africaine contre les groupes islamistes qui occupaient le Nord malien.

Dans leur communiqué final, les participants à la réunion ont invité le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), qui refuse la présence de l’armée régulière à Kidal, une ville du nord du Mali, à "déposer les armes et à rejoindre le processus de paix", et plaidé pour "un dialogue global dans le cadre de l’unité du Mali".

La rébellion touareg laïque et autonomiste du MNLA contrôle Kidal avec le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), groupe dissident des islamistes armés d’Ansar Dine. Le MNLA et le MIA y refusent toute présence de l’armée et de l’Etat maliens

M. Ihsanoglu a assuré que son organisation cherchait à aider le Mali à "recouvrer sa pleine unité, son intégrité territoriale, sa sécurité et sa stabilité sur le long terme pour servir de pilier à la stabilité du Sahel" africain.

Une intervention internationale dirigée par la France depuis le 11 janvier a permis de chasser en grande partie du nord du Mali les islamistes qui l’ont occupé pendant plusieurs mois l’an dernier.

str/tm/hj

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