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L’aide au développement indispensable pour lutter contre le terrorisme (président togolais)
Publié le lundi 13 mai 2013  |  AFP


© Autre presse par DR
Le président togolais Faure Gnassingbé a demandé lundi aux pays riches de tenir leurs promesses d’aide au développement afin de contribuer à la lutte contre le terrorisme en Afrique.


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NEW YORK (Nations unies) - Le président togolais Faure Gnassingbé a demandé lundi aux pays riches de tenir leurs promesses d’aide au développement afin de contribuer à la lutte contre le terrorisme en Afrique.

Lors d’un débat sur ce thème au Conseil de sécurité de l’ONU, il a estimé "urgent que les pays partenaires honorent leurs engagements en matière d’aide publique au développement", soulignant que selon l’OCDE, cette aide avait "baissé de 4% en valeur réelle entre 2011 et 2012", de 133,7 milliards à 128,3 milliards de dollars, soit "la plus forte baisse depuis 1997".

"Ce n’est qu’en assurant le bien-être des citoyens, des populations, en particulier les plus pauvres et les plus faibles, que ces dernières seront moins réceptives aux idéologies extrémistes et de violence", a-t-il affirmé. Il a cité l’exemple du Mali où "un ménage sur cinq est confronté à une situation de malnutrition sévère".

Il a aussi souligné la nécessité de "trouver d’autres sources de financement", citant la taxe sur les transactions financières internationales envisagée par onze pays de l’Union européenne.

Le président togolais a aussi plaidé pour "un meilleur contrôle des transferts des armes conventionnelles" en Afrique. "Depuis le printemps arabe, on assiste à une prolifération d’armes légères et de petit calibre", a-t-il noté. "La transparence de tout contrat d’armement devrait être confirmée par une autorité compétente africaine", a-t-il suggéré.

Il faut aussi, a ajouté le président, "une approche régionale pour pallier à tout risque de +migration terroriste+", notamment au Mali. "Il faut savoir que la guerre au Mali n’est pas sans conséquences: Bamako, Ouagadougou et Niamey ont déjà été cités par le Mujao comme cibles potentielles d’attentat", a-t-il souligné. Le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) est un des groupes jihadistes combattus par l’armée française dans le
nord du Mali.

Le Togo assure la présidence tournante du Conseil de sécurité pour le mois de mai.
Le Conseil a adopté à cette occasion une déclaration très générale qui
appelle notamment "les Etats du Sahel et du Maghreb à intensifier la
coopération et la coordination interrégionales" et plaide pour une "stratégie
globale" de lutte contre le terrorisme.

avz/mdm

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