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Lancement du plan d’actions triennal de la police nationale ; Lutte contre la violence basée sur le genre (VBG)
Publié le vendredi 9 mars 2018  |  La Nouvelle Patrie
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Dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre, le ministère en charge de la Sécurité et de la Protection Civile a lancé lundi dernier dans ses locaux, le tout nouveau plan d’actions triennal de la Police nationale. C’était en présence du Secrétaire général dudit ministère, du DG de la Police nationale et bien d’autres personnalités.

Aux dires du ministre en charge de la Sécurité et de la Protection Civile, les violences basées sur le genre (VBG) sont aujourd’hui reconnues comme une violation grave des droits humains. Les femmes et les filles en sont les principales victimes partout dans le monde et particulièrement au Mali. Le tabou jusque-là observé autour de ces violences et la stigmatisation des victimes sont des facteurs qui encouragent le silence et les arrangements à l’amiable. A cela s’ajoute le haut niveau d’impunité dû, en partie au vide juridique qui entoure ce phénomène dans notre pays. Ainsi au regard du phénomène et de son ampleur, la Police nationale, conformément à sa mission de protection des personnes et de leurs biens, a décidé d’organiser et d’intensifier ses efforts pour un engagement plus que jamais actif dans la lutte contre les violences sur le genre (VBG) au Mali.

En plus des acquis déjà enregistrés en la matière, la police, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers notamment ONU-Femmes, se dote ainsi d’un cadre et outil de référence plus clair et cohérent, à travers un plan d’actions triennal capable de guider ses efforts à court et moyen terme.

Selon Maxime Houinato, représentant d’ONU-FEMMES au Mali, le nombre de femmes et de filles atteintes par ce fléau est alarmant. De janvier à novembre 2017, 2.709 cas de VBG ont été rapportés par le GBVIMS parmi lesquels, 96 % sont des femmes et des filles dont 62% sont des enfants de moins de 18ans. 44% des cas sont des violences sexuelles. Ainsi, les femmes et les filles de ces régions vivent au rythme d’un choix difficile : jouir d’une liberté de mouvement au péril de sa dignité en sachant que chaque pas est un pas vers le risque de viol

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