Le dimanche 12 mai 2013, Soumana Sako, candidat du parti CNAS-FASO HERE, accompagné de ses plus proches collaborateurs, est allé à la rencontre d’une partie des populations de Sébénikoro et de Moribabougou. Si à Sébénikoro, il a répondu à l’invitation de la jeunesse qui voulait le voir parmi les officiels d’une finale de coupe de football, à Moribabougou, le candidat est allé à la rencontre d’un pan du Mali profond, où la pauvreté et la misère s’affrontent pour mettre à rude épreuve une population qui attend depuis des années le bonheur annoncé.
L’après midi du dimanche 12 mai 2013 n’a pas été de tout repos pour les responsables du parti CNAS-FASO HERE. Sollicités par les populations de Sébénikoro et de Moribabougou-Chikoulou, les responsables de la CNAS, loin d’avoir un don de se dédoubler, ont concocté un programme très serré pour être présents sur les deux fronts. A Sébénikoro, Soumana Sako a coprésidé la finale de la coupe « Fatoumata Sahara ». Vu le programme corsé, la délégation de la CNAS, n’a pu assister qu’à la première mi-temps du match qui avait mobilisé une bonne partie de la population de Sébénikoro. C’est pratiquement à pas de course que la délégation de la CNAS qui accompagnait Soumana Sako, a regagné Moribabougou. Après la présentation des membres de la délégation, dont Mme Soumaré Massitan Dembélé, Présidente du Mouvement des femmes de la CNAS-FASO HERE et de Yoro Sidibé, Président de la jeunesse de la CNAS-FASO HERE, Oumar Diarra, représentant du chef de village de Moribabougou-Chikoulou, a souhaité la bienvenue à la délégation. Il a invité tout le village à se mobiliser derrière Soumana Sako pour son engagement pour le Mali. « A la lumière de tout ce qu’on sait de Soumana Sako, lorsqu’il fut ministre et Premier ministre, nous avons le devoir de le soutenir si nous voulons que le Mali se développe pour le bonheur de tous », a-t-il déclaré. Pour sa part, Baba Camara, vice Président du comité villageois de développement de Moribabougou-Chikoulou, a estimé que Soumaya Sako n’est plus à présenter aux maliens. « Nous prions Dieu à aider les maliens à faire de Soumana Sako le Président du Mali », a-t-il indiqué. Avant d’égrener un chapelet de difficultés qui assaillent les populations, dont le problème d’approvisionnement en eau potable et le chômage des jeunes. Au nom des femmes du village, Mariam Ballo est intervenue pour rappeler que de façon collective, les femmes de Moribabougu-Chikoulou, avaient décidé de ne plus participer à aucune élection au Mali. « Nous avions pris cette décision parce que nous sommes fatiguées d’être du bétail électoral. Nous votons des gens qui ne se soucient pas de nos problèmes », a-t-elle déclaré. Avant de dire que cette décision collective a été révisée, lorsqu’elles ont appris que Soumana Sako est candidat à l’élection présidentielle. « Nous allons nous battre pour Soumana Sako, car nous sommes convaincues qu’il n’est pas comme les autres », a-t-elle indiqué. Avant de rappeler des difficultés de la population comme la scolarisation des enfants dans une école communautaire qui est au-delà de la bourse des parents, problème d’eau potable, absence d’électrification, absence de système d’aide aux femmes qui veulent entreprendre des activités génératrices de revenues, éloignement du centre de santé et de la maternité… Dans son intervention, Soumana Sako a souhaité les bénédictions des populations. Il les a invitées à se mobiliser pour la victoire finale. « Si vous vous mobilisez. Si nous sommes à Koulouba, vous aurez la réponse à vos doléances », a-t-il déclaré. Avant d’indiquer qu’il s’engageait pour le respect des religions au Mali. « Aucune loi ne doit contredire nos religions et nos traditions », a-t-il déclaré. Mais, Soumana Sako a rappelé qu’il est farouchement opposé à la confusion entre la religion et la politique. « Le Mali est dans un trou et nous connaissons ceux qui nous ont mis dans ce trou », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’il a décidé de devenir président du Mali pour soulager les pauvres. « Si tu ne peux pas aider les pauvres, il ne faut pas leur rendre la vie difficile », a-t-il conclu.