A quelques encablures du mois de juillet qui consacre l’élection présidentielle de 2018, le ciel du paysage politique malien se dégage. Les lignes bougent avec moult consultations, les positions se précisent, les candidatures sont suscitées, demandées ou déclarées. En Indépendant, au nom d’un parti ou mouvement ou candidat d’un regroupement, des noms sont connus d’une part et des portraits robots dessinés d’autre part.
Justement, au sein de la Plateforme politique en gestation, Dr Hamadoun I. Touré semble rassembler le consensus autour de sa personne. Selon nos sources, cette Plateforme regroupe, entre autres grandes figures du landerneau politique malien, Dr Hamadoun Touré, l’ancien Premier ministre Moussa Mara, Jeamille Bittar, Moussa Sinko Coulibaly, Modibo Koné, Kalfa Sanogo, Moussa Diawara “Baty”, Aliou Boubacar Diallo (de plus en plus réticent), etc.
Des concertations régulières se tiennent entre les membres de la Plateforme ainsi que des rencontres avec d’autres regroupements politiques. L’objectif est de dégager un candidat unique pour défendre les couleurs de tous dès le 1er tour de l’élection présidentielle (le dimanche 29 juillet) ou à défaut, fédérer les énergies afin de soutenir le candidat qui arrivera au second tour.
Comme stratégie, les membres de la Plateforme procèdent naturellement par élimination sur la base de critères bien définis. Principal critère d’élimination : ceux qui n’incarnent pas le changement. Deuxième critère : ceux qui trainent des scandales politiques ou financiers.
Dès lors, le nombre de présidentiables s’est fortement réduit et, de toute évidence, toutes les analyses mènent vers le choix final de Dr Hamadoun Touré.
Ce serait un choix avisé d’autant plus que nous pensons que le candidat déclaré de Alliance Kayira 2018 a les meilleures chances de faire honneur à la Plateforme. Il dispose d’atouts nécessaires pour rivaliser avec les grands ténors de la politique malienne, à savoir le futur candidat de la Majorité et les candidats de l’Opposition, parce que les Maliens n’ont plus confiance à ces hommes politiques qui sont là depuis plus d’un quart de siècle. Ils revendiquent le changement intégral, avec un nouvel homme, pour un nouvel ordre économique malien.