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Editorial : L’heure est critique
Publié le samedi 10 mars 2018  |  Mali Demain
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Le gouvernement s’apprête à organiser des élections présidentielles pour le 29 juillet prochain. Pour ce faire, une révision des listes électorales enclenchées depuis le 26 février dernier, est en cours. Au moment, le Premier Ministre, SBM, multiplie les contacts tant avec la classe politique, qu’avec la société civile, des leaders religieux.

Au même moment, l’Opposition et la nouvelle génération de jeunes dont certains sont bien rodés à la politique et à la gestion d’Etat, se concertent en vue de fédérer leurs énergies, pendant que les bandits armés communément appelés par le gouvernement, multiplient leurs attaques meurtrières tuant civils et militaires du Nord, au Sud sans que ces tueries necessent. L’Etat islamique au Sahel « drivé » semble-t-il par Iyad Ag Aghaly/ Amadou Kouffa, a le vent en poupe. Au même moment, le trio Plateforme/CMA/Ir Ganda multiplient les réunions, les contacts face à ce qu’ils accusent de lenteur dans l’application de l’Accord d’Alger. Et pour quelle résultat?

Au regard, du climat délétère dans le pays (insécurité grandissante, crise économique, avertissement des hommes politiques sur toute précipitation dans l’organisation de cette présidentielle) dénoncé par des associations et non les moindres de la société civile, appuyée par l’Opposition, tout forcing, risque de raviver les rancœurs et précipiter le pays dans une zone dangereuse pour la quiétude et la paix, prédit-on.

Dans ce cas, reporter cette présidentielle qui n’est pas à l’ordre du jour des autorités actuelles, malgré les mises en garde et les conditions posées par l’UE pour venir superviser cette joute électorale, à l’allure où évolue la situation, ne s’achemine-t-on vers une Transition ?

Tout dépendra de la prise en compte par tous les acteurs (régime IBK, l’Opposition et tous les prétendants au poste de Président de la République, la société civile) des graves dangers qui guettent le pays par ces temps qui courent. Tout autre discours, ou prétendu programme de gouvernance d’un pays en proie à un démantèlement savamment préparé, ne fera qu’aggraver notre situation déjà délictuelle.

A mon avis, seul le Mali devrait être la seule préoccupation principale de tous et non « quittes-là que je me mette ! ».

BokariDicko

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