La révision exceptionnelle des listes électorales s’est bien déroulée du 25 février 2018 au 6 mars 2018 dans la commune urbaine de Kayes et dans la commune rurale de Kouloun. « Cette opération a consisté à valider les nouveaux majeurs (ceux qui ont atteint 18 ans, l’âge de vote, à partir du 1er janvier 2018) et certaines omissions. Il s’agissait aussi de rapprocher les électeurs de leurs bureaux de vote », a expliqué Hamidou Konaté, membre de la commission à la mairie de Kayes. Outre l’enregistrement des nouveaux électeurs, la commission a traité des cas de radiations de personnes décédées et de transferts. Dans la commune urbaine de Kayes, la commission avait procédé à 55 cas de transfert le dernier jour, dans la matinée, au moment du passage de notre équipe de reportage. Ici, le nombre d’électeurs potentiels est estimé à 73 118.
La commission de mairie de la commune urbaine de Kayes pense que le temps qui lui avait été accordé pour cette révision exceptionnelle était trop court. « Il n’y a pas beaucoup d’affluence. Nous ne recevons qu’une trentaine de personnes par jour », a déploré Hamidou Konaté. Par ailleurs, certaines personnes étaient à la recherche de la carte NINA. C’est le cas de Bouillagui Diaby, un jeune de 23 ans, qui avait besoin de ce précieux sésame pour se faire un passeport.
Au niveau de la commune de Kouloun, l’opération de révision des listes électorales s’est bien déroulée. « Nous avons reçu du préfet de Kayes une liste de nouveaux électeurs », a déclaré Adrien Camara, secrétaire général de la mairie de la commune rurale de Kouloun. Il a affirmé que les validations se chiffrent à 208 cas, les radiations à 48 et les transferts à 4. La commission a recensé au total 256 nouveaux majeurs.
Bandé Moussa
SISSOKO
AMAP-Kayes
Sakola-Badala : UN ENFANT MEURT DANS UN INCENDIE
Un enfant de 4 ans a péri, mercredi dernier, dans l’incendie qui a détruit plusieurs habitations du village de Sakodala-Badala, un site aurifère situé dans le cercle de Kéniéba.
Selon des informations recueillies auprès des habitants, la victime dormait au moment du drame. Cependant, un homme est parvenu à sauver la vie d’un autre enfant et de sa maman.
Selon des témoins joints au téléphone, l’incendie aurait été provoqué par des femmes qui faisaient la cuisine. Quand la marmite qui contenait de l’huile a pris feu, celles-ci y ont versé de l’eau pour l’éteindre mais sans succès. En effet, le feu s’est vite propagé en atteignant les habitations dont la plupart sont en paille. Il y a eu beaucoup de dégâts matériels.
L’un de nos interlocuteurs a affirmé que sa maison a été complément brulée. Il a fallu l’intervention de la mine de Goungoto qui a réussi à éteindre le feu à l’aide d’une citerne pleine d’eau. La gendarmerie de Kéniéba a aussi dépêché ses éléments pour faire le constat.
Les placers sont exposés à des incendies et d’autres calamités du fait de la précarité de leurs maisons qui sont généralement faites de paille, de bois, de plastiques ou de bâches. Il ne s’agit que de logements temporaires.