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Assainissement de Bamako : Le Cogiam refuse d’être le dindon de la farc
Publié le mardi 13 mars 2018  |  L’Indicateur Renouveau
Opération
© aBamako.com par A.S
Opération d`assainissement dans les rues de Bamako
Bamako, le 10 février 2015. Les agents balayeurs de la société de nettoyage Ozone Mali ont procédé à une grande toilette sur le boulevard du peuple.
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Le Collectif des groupements intervenant dans l’assainissement au Mali (Cogiam) a refusé de signer le document de protocole de sa collaboration dans l’assainissement de la ville de Bamako en la forme actuelle. Il l’a fait savoir samedi dernier lors d’une conférence de presse.

Créé en 1991 pour assurer l’assainissement de la ville de Bamako, le Groupement intérêt économique (GIE), membre du Cogiam est, depuis octobre 2017 confronté à une difficulté ardue.

Une commission avait été mise en place par le ministère des Collectivités locales pour échanger avec les GIE sur la mise en œuvre de la convention de propreté de la ville de Bamako. Ce travail a été abouti à un échec, puisque le Cogiam conteste certains points de l’accord.

Les articles 8 et 9 sont les points de désaccord. Selon le président du Cogiam, Bamadou Sidibé, l’article 8 stipule que le recouvrement de la redevance de pré-collecte sera assuré par la cellule de recouvrement de la redevance des ordures ménagères, créée par la mairie du district de Bamako. L’article 9 stipule aussi que les décomptes seront établis sur la base d’une évaluation faite par la commission technique mise en place par la commune à cette fin.

Face à cette situation, le Cogiam a décidé de ne pas signer le document de protocole de collaboration en la forme actuelle. “Nous ne sommes pas d’accord aujourd’hui et nous ne serons pas d’accord demain, parce que cela contribue à la disparition des GIE. Le Cogiam n’est pas prêt à signer ce document à la forme actuelle”, a protesté son président.

Les leaders du Collectif ne comptent pas s’arrêter là. “Si l’Etat veut nous forcer à signer ce protocole, nous allons prendre nos responsabilités”, a averti M. Sidibé. Pour intégrer ce protocole, le Cogiam a fait un certain nombre de propositions, entre autres, que les GIE membres de Cogiam assurent la pré-collecte des déchets ménagers devant les concessions, la mise en dépôt de transit des déchets, l’assistance technique et organisationnelle des GIE, la création et l’aménagement des dépôts de transit, le suivi et le contrôle des travaux d’assainissement dans leur Commune.

Zié Mamadou Koné
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