Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

“Je ne serai pas le candidat du Rpm”, dixit IBK aux députés de sa famille politique
Publié le mardi 13 mars 2018  |  Le Témoin
Lancement
© aBamako.com par A.S
Lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita
Bamako, le 11 juin 2015, le CICB a abrité la cérémonie de lancement des festivités du centenaire du Président Modibo Keita, c`était sous la Haute présidence de SEM, Ibrahim Boubacar KEITA
Comment


Entre le président de la République et sa famille politique, les relations n’ont jamais été au beau-fixe, en dépit de son accession à la magistrature suprême. Le malaise ne s’est apparemment estompé d’un seul pouce malgré le souci partagé de mieux affronter les défis électoraux qui se dessinent.

C’est dans le but de jouer une partition prépondérante dans la bataille électorale de 2018 que les députés du parti majoritaire ont sollicité et obtenu, la semaine dernière, un entretien direct avec le président de la République sortant, candidat putatif à sa propre succession comme tout chef d’Etat désireux de poursuivre son œuvre. La rencontre, selon nos sources, a consisté à faire part à IBK de leur intention de faire porter sa candidature par le Groupe parlementaire Rpm en vue de mettre un terme aux supputations quant à un éventuel désistement de l’unique porte-étendard plausible du parti majoritaire. Et si IBK ne se décidait pas de son propre chef, les députés se sont dit disposés à le déclarer candidat sans son avis. Mais il semble, selon toute évidence, que la démarche n’aura pas l’assentiment du locataire sortant de Koulouba. Et pour cause, IBK a clairement signifié à ses interlocuteurs les limites de leurs bienveillantes initiatives en indiquant qu’ils peuvent tout au plus solliciter qu’il soit candidat. Et de renchérir, à en croire, en ajoutant que même en cas candidature il ne briguera pas la magistrature suprême comme porte-drapeau du RPM. Ce n’est pas la seule fois que l’ancien président des Tisserands éconduit ses camarades de la sorte. Il leur a même souvent ressassé qu’il ne leur doit pas sa victoire en 2013, mais il semble que son propos découle cette fois d’une visée beaucoup plus rationnelle : une réelle intention de reposer sa candidature éventuelle sur une force politique beaucoup plus large et solide que le RPM. Sauf que le président sortant pourrait avoir longtemps raté l’occasion de constituer un tel rassemblement autour de sa personne pour avoir tacitement renoncé au bloc de gauche que lui avait conseillé ses compagnons politiques à l’international.

La Rédaction
Commentaires