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Amélioration des conditions de vie et de travail des aide-ménagères : L’association SOLI-AM
Publié le mardi 13 mars 2018  |  Le Tjikan
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L’Association Solidarité en faveur des Aide-ménagères (SOLI-AM) en collaboration avec le Groupe de Recherche et d’Action pour les Droits de l’Enfant au Mali (GRADEM) a organisé le jeudi 08 mars dernier à Garantiguibougou, une cérémonie sur l’amélioration des conditions de travail et de vie des aide-ménagères. C’était dans le cadre de la journée internationale de la femme sous la présidence de la présidente de l’association, en présence de Klidjouma Jean Dembélé, juriste.

Dans son discours d’ouverture, la présidente de l’association a indiqué que les aide-ménagères sont nos sœurs, nos filles. Selon elle, elles arrivent en ville à la recherche d’un emploi en vue d’acquérir leurs trousseaux de mariage ou pour aider leurs parents à faire face aux dépenses de la famille. Aussi, d’autres fuient pour échapper à un mariage forcé. Généralement mineures, inexpérimentées, naïves et analphabètes dit-elle, elles sont confrontées à tous les dangers tels que les viols, les grossesses non désirées, les avortements clandestins et la maltraitance.

D’après elle, des actions de sensibilisation et de formation ont été entreprises par SOLI-AM et d’autres structures. Mais elles restent minimes pour répondre aux aspirations et attentes des aide-ménagères pour leur épanouissement.

« Ces efforts ont eu un impact positif sur la manière de traitement de ces jeunes filles mais le plus important reste à faire. C’est de leur donner un statut juridique. Raison pour laquelle, SOLI-AM a créé des espaces de rencontre et de formation pour filles migrantes dans le District de Bamako et dans la ville de Kati », a souligné la présidente de SOLI-AM. Qui dira que les filles reçoivent des cours d’alphabétisation en langue Bamanan, français et des causeries débats sont faites dans ces espaces sur la santé de la reproduction et des animations sur les droits et devoirs des aide-ménagères et de leurs employeurs. Mais également des formations en saponification, en couture et en art culinaire.

A sa suite Klidjouma Jean Dembélé, juriste dira que l’objectif de cette activité est de sensibiliser les employeurs afin qu’ils puissent mieux s’occuper des aide-ménagères en leur octroyant leurs droits. « Les aide-ménagères sont des enfants. Prenons les comme nos propres enfants car nos enfants sont aussi appelés à aller chercher leur bien-être dans un autre pays », a-t-il ajouté.

Adiarra Coulibaly
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