Après l’échec des négociations depuis plusieurs mois entre le Gouvernement et la Société d’Exploitation de la Mine d’or de Sadiola (SEMOS) rien ne va entre les dirigeants et les travailleurs. Pour motif économique, la société est sur le point de licencier 450 travailleurs dont une vingtaine de délégués syndicaux.
Il n’est plus étonnant de voir des travailleurs miniers licenciés à tort chaque année. Plus de 1000 travailleurs en font les frais dans les mines.
La SEMOS veut se débarrasser de 450 travailleurs dont des syndicalistes de la CSTM. Aussitôt après la remise de la liste des travailleurs qui seront compressés, un travailleur du Laboratoire succombe de sa maladie chronique sur le lieu du travail le 28 février passé sans aucune prise en charge encore moins une assistance médicale. Pourtant le syndicat attirait l’attention de la direction sur le fait que certains travailleurs souffraient de maladies chroniques liées à leurs activités et que des mesures devraient être prises afin de les soumettre à des visites médicales de sortie avant tout licenciement.
Que va faire l’Etat du Mali ?
Puisqu’il y a eu des précédents, sans suite favorable, faut-il espérer sur l’Etat malien ? Difficile d’y croire car les compagnies minières font leur loi au Mali.
Par exemple, le cas de la LTA Mali SA Sadiola n’a eu aucun dénouement heureux depuis 2012. Toutes les autorités utiles pour la cause ont été saisies, au bout tunnel, rien de promettant. Les 57 travailleurs continuent de courir toujours derrière leurs droits.