Le jeudi 8 mars, les djihadistes ont fait parler d’eux encore au centre du pays notamment à Djenné dans la région de Mopti. Une trentaine d’hommes armés à motos ont incendié, un lot important de matériel sur le chantier de construction du barrage, près de la ville de Djenné. Que vaut dans cette région, la mesure du chef d’Etat-major général des armées qui, sur décision N°0020/CEMGA/S-CEM6OPS/COIA du 01 février 2018, interdit la circulation des motos et de pick-up dans certaines circonscriptions des régions de Ségou, Mopti et Tombouctou ?
Selon un responsable du PDI-BS, ils étaient une trentaine d’hommes armés, à motos. Ils ont tenu au respect, les travailleurs du site, avant de détruire du matériel important de construction du barrage. Les assaillants sont ensuite repartis tranquillement après leur forfait. Le nombre des djihadistes qui se sont déplacés à motos sur le site révèle l’inefficacité de cette mesure dans cette zone très infectée par les vermines de prédicateur radical Amadou Kouffa. La question qu’on se pose est de savoir comment une trentaine d’hommes armés à motos ont librement circulé dans le secteur pour aller commettre un tel dégât sans être inquiétés ? Les autorités militaires sont, une fois de plus, interpellées.