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Rokia Traoré, des racines au Mali et des pieds partout
Publié le mercredi 14 mars 2018  |  Le Point
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La musicienne ouvre le festival Détours de Babel, vendredi 16 mars à Grenoble.

Le vendredi 16 mars, à Grenoble (Isère), Rokia Traoré ouvrira le festival Détours de Babel avec Dream Mandé-Djourou, un récital construit sur des classiques bambara. La musicienne malienne y sera accompagnée par Mamah Diabaté, Mamadyba Camara et des musiciens et vocalistes issus de la fondation Passerelle qu’elle a créée, en 2009, à Bamako, pour aider de jeunes artistes à se perfectionner. Un spectacle qui valorise ce qu’elle nomme ses « sources ». Comme l’été 2017, lorsqu’elle avait emballé la ville d’Avignon avec le conte musical Dream Mandé Djata, un spectacle conçu et écrit par elle, qui contait une partie de l’épopée mandingue, avec Mamah Diabaté au luth ngoni et Mamadyba Camara à la kora.

Ses sources ? Celles que lui ont transmises ses parents, au Mali (elle y est née en 1974, à Kati, une ville située à 15 kilomètres de la capitale, Bamako), mais aussi ailleurs. Dès l’enfance, Rokia ­Traoré a mené une vie nomade, au fil des affectations de son père ­diplomate. « J’ai eu le privilège de grandir entre deux parents qui avaient pour souci constant de faire en sorte que l’on n’oublie pas d’où l’on vient, tout en nous ouvrant au monde », confiait-elle il y a quelques années pour expliquer l’« entre-deux » de sa musique, un tissage entre les sonorités traditionnelles mandingues et ­celles du monde occidental (rock, folk, classique ou contemporaine).

Griots et griottes
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