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A quelques encablures de la présidentielle 2018 : Le camp présidentiel traverse des zones de turbulence !
Publié le mercredi 14 mars 2018  |  Le Démocrate
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Le camp présidentiel traverse des zones de turbulence à quelques encablures de la présidentielle. La sérénité qui prévalait en leur sein risque de voler en éclats au vu de la situation qui se dessine.

Car, l’Adema qui faisait office de faiseur de roi vient de faire volte-face en lançant l’appel à la candidature pour choisir le ou la porte étendard du parti pour l’échéance du 29 juillet prochain. Si le parti parvenait à choisir un candidat issu de ses rangs, il y’a lieu de s’inquiéter pour le président sortant IBK, probablement candidat à sa propre succession. Le camp présidentiel a ses raisons de s’inquiéter dans la mesure où la plupart des candidats au primaire sont des déçus du régime. Ils se nomment Pr Dioncounda Traoré, ancien Président de la République par intérim, Kalifa Sanogo, ancien PDG de la CMDT et actuel maire de Sikasso, Dramane Dembélé, ancien ministre de l’urbanisme et de l’habitat, Moustapha Dicko, ancien ministre de l’Education Nationale. D’autres peuvent sortir du lot.

Hormis Dioncounda Traoré, tous ces candidats déclarés ont eu une douloureuse séparation avec IBK pour les avoir remercié de façon inattendue du poste de ministres ou PDG. C’est le cas de Dramane Dembélé débarqué du ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat et remplacé par l’actuel président du parti, Pr Tiémoko Sangaré. Quant à Moustaph Dicko nommé ministre dans le premier gouvernement d’IBK, il n’a passé que sept petits mois. Le cas de Kalifa Sanogo passe de tout commentaire. L’homme a non seulement mouillé le maillot pour l’élection d’IBK à la magistrature suprême, mais a aussi engrangé de résultats tangibles à la tête de la CMDT. Malgré ses bilans jugés satisfaisants, il fut débarqué de cette structure de façon précipitée. Pour se consoler, il s’est lancé dans la quête de la mairie de Sikasso. Il fut le premier à se déclarer candidat au primaire Adema devant choisir le porte étendard du parti. Si les abeilles conviennent sur un candidat interne, le RPM aura à craindre pour la suite du scrutin. Car, la réélection de leur candidat devient sujet à caution. Disposant des moyens financiers et de cadres haut placés dans la sphère administrative, l’Adema est une force tranquille qui ravage tout sur son passage. A l’annonce de l’appel à candidature, c’est la montée de l’adrénaline au RPM. Leur inquiétude est d’autant plus fondée que les candidats à la candidature sont les déçus du pouvoir en place. Si l’un d’entre eux parvenait à se faire choisir comme le porte étendard de l’Adema, il fera tout pour se hisser à la tête au sortir du 1er tour. En cas de second tour, ces déçus peuvent se coaliser avec d’autres partis pour faire partir le président sortant. D’autres scenarii, s’offrent également au futur candidat de l’Adema. L’objectif recherché étant de se venger du président sortant. C’est pourquoi, l’appel de candidature lancé au PASJ fait grincer des dents au sein du parti présidentiel. Comment sauver les meubles pour éviter une humiliation à la ghanéenne où le président sortant a été battu à plat ventre par son opposant. Il s’agit de John Dramani qui a été battu par Nana Akoufodo. Le Mali va rééditer ce scénario en 2018 entre IBK, le président sortant et son ex allié de l’Adema. La vérité sera connue dans quelques jours. En attendant, l’heure est aux conciliabules pour éviter un candidat interne de l’Adema.

Alex
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