La salle de conférence du Commissariat au développement institutionnel (CDI) a servi de cadre, hier, à un atelier de restitution des résultats de l’étude sur le rôle et les responsabilités des directions des finances et du matériel (DFM), des directions des ressources humaines (DRH) et des Cellules de planification et de statistique (CPS) en appui aux gestionnaires de programme. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par Alassane Bocoum, membre du cabinet du Premier ministre. A ses côtés, il y avait le commissaire au développement institutionnel, Moussa Tamboura.
Cet atelier d’une journée aura permis aux participants de s’approprier les résultats de cette étude qui redéfinit les missions des acteurs de la chaîne de la dépense publique. Les orientations indiquées dans le document de travail répondent à un besoin d’adaptation à la nouvelle forme budgétaire adoptée par notre pays qui, depuis le 1er janvier 2018, s’est engagé dans le processus de budgétisation orienté vers les résultats. Cela, afin de rendre plus efficace la gestion des dépenses publiques, conformément aux exigences de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).
«C’est dans ce cadre que la loi des finances 2018 a été élaborée et votée en mode programme», a rappelé Alassane Bocoum qui a expliqué que cette forme de budgétisation sera soutenue par l’apparition d’un nouvel acteur dans la chaîne appelé «responsable programme». L’exercice visait à définir son rôle et celui des autres acteurs.
Le Conseil des ministres avait, depuis le 19 juillet 2017, adopté un décret portant organisation de la gestion budgétaire en mode programme.
Selon Alassane Bocoum, «ce changement aura des conséquences sur les missions des DFM, DRH et CPS». Et c’est pour anticiper cette situation que cette étude a été commanditée par le Commissariat au développement institutionnel. Elle a été réalisée par le Cabinet CERDREF-SARL, sur financement de la Cellule d’appui à la réforme des finances publiques (CARFIP).
«Ces résultats étaient vivement attendus par tous les acteurs de la chaîne de la dépense publique», a-t-il déclaré, avant d’inviter les participants à faire des suggestions et des contributions en vue d’améliorer les pistes de solutions proposées par les experts.