Si I’on devait qualifier l’évolution de la Banque Malienne de Solidarité depuis sa création en 2002 a aujourd’hui, un bambana n’hésiterai pas à I’appeler« SAMBALAGNON ». C’est-a-dire, partir dernier au départ et arriver premier a la fin d’une course infernale. Aujourd’hui Ie capital de la BMS-SA culmine a 35 MILLIARDS FCFA, faisant d’elle I’une des banques les mieux dotées dans la sous-region.
Sans coup férir, on peut affirmer qu’elle est un instrument de souveraineté de la République sur Ie plan financier.
A la base, c’est dans Ie souci de lutter contre la pauvreté au Mali, que les autorités exécutives ont initie deux instruments financiers avec des missions précises. En 2002, la BMS-SA fut créée aux fins d’assurer l’accès des couches les plus vulnérables de la population aux services financiers et aux
autres facteurs de production. Auparavant, Ie gouvernement avait ordonne et mis en place la Banque de I’Habitat du Mali {1996} pour pallier essentiellement aux difficultés éprouvées par les citoyens
pour se loger. Non sans obstacles, ces deux novices de la place financière se débâtèrent pour atteindre leurs objectifs respectifs, dans un contexte économique malien dornine fortement par I’informel et un taux de bancarisation des plus faibles au monde.
Pour la BMS- SA, il s’agissait dans ses activités, avec un personnel de qualité, professionnellement compétente et acquis pour sa cause d’être performante et présenter un résultat palpable en peu de temps. La population, dans sa frange la plus exclue du système financier doit rapidement se sentir prise en charge. A ce jour, I’ensemble du territoire est couvert par son réseau qui compte 47 agences et bureaux. A l’extérieur, la BMS-SA compte en France une filiale européenne composée de deux
agences (PARIS et MONTREUIL), des points de collecte de fonds en Espagne et en Italie. Une représentation de la BMS-SA se trouve a New York aux ETATS UNIS, au CONGO BRAZZAVILLE et une
succursale en COTE D IVOIRE. L’ambition de la BMS-SA est de renforcer sa présence sur Ie marché international pour l’intérêt des Maliens de l’étranger et autres opérateurs economiques adeptes de transfert de fonds et d’escompte.
Avec la fusion -absorption de la BHM-SA par la BMS-SA en 2016, Ie gouvernement du Mali a voulu régler une double situation: la première s’était retrouvée dans des difficultés encornes au regard des complexités de la matière immobilier au point d’être mise sous surveillance rapprochée par la Commission Bancaire en 1998 et la seconde demandait une restructuration de son capital au
Ministre de l’Economie et des Finances à la même période. D’où la pertinence et l’opportunité de mutualiser les moyens des deux entités bancaires.
l.’objectif vlse par cette fusion étant de créer une Institution solide dotée d’une grande capacité de financement a travers des fonds propres conséquents, lui permettant de participer de façon efficace a I’inclusion financière et du financement global de l’éconornie malienne. sont particulièrement
vises, les Petites et Moyennes Entreprises, les institutions de microfinance, les Professionnels de
I’lmmobilier, I’Habitat social, les Grandes Entreprises, la Clientèle institutionnelle et les Projets, les Particuliers, etc. t’experlence de la BMS- SA dans une précédente opération similaire d’absorption de Crédit Initiative6sa (CISA}a convaincu Ie gouvernement. Et sa décision du conseil des ministres du 18
Mars 2015 reçu I’avis conforme favorable de I’instance suprême des banques, la COMMISSION BANCAIRE, Ie 11 décembre 2015.Le processus de fusion a été finalise par Ie basculement des systèmes d’informations financières et comptable intervenu Ie 21 Mai 2016.
En phase avec Ie 21eme steele marquée par la montes en puissance des startups et de certaines sociétés de télécommunication combinant la technologie a la finance, la BMS innove, adapte sa
stratégie d’intervention aux besoins des clients. La BANQUE MALIENNE DE SOLIDARITE s’est inscrite dans la modernité et s’oriente progressivement vers la digitalisation comme Ie veut la révolution numérique, cette modernisation se poursuivra tout en maintenant Ie client au centre des préoccupations.
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