A Bamako plusieurs miches de pain sont consommées presque dans toutes les familles. Cet aliment prisé est entré dans les habitudes alimentaires. Le problème est que dans la chaine de distribution, on semble négliger la santé des consommateurs. Ne parlons pas des conditions d’hygiène exécrables depuis les lieux de fabrication de cet aliment.
Les conditions de fabrication, dans certaines boulangeries et le circuit de distribution du produit n’est pas sans menace pour la santé du consommateur. A longueur de journée, nous voyons des motocyclistes transporter du pain pour sa distribution à travers la ville de Bamako. Ainsi, l’opération se déroule souvent dans des conditions qui laissent à désirer.
Tout se fait entre eaux usées et poussières aux yeux de tout le monde. Le distributeur, est-on tenté de dire, n’est souvent pas préoccupé par cet aspect. Ce qui compte pour lui c’est le gain. Or, on dit souvent que bien mal acquis ne profite jamais. C’est ainsi que les acteurs doivent chacun, en ce qui le concerne, être regardants sur les conditions d’hygiène tout au long de la chaine.
C’est-à-dire de la boulangerie où le pain est fabriqué jusque dans les familles où le produit est consommé. Les boutiquiers qui sont les distributeurs proches des familles sont concernés à plus d’un titre. Cet aliment destiné à la consommation est transporté le plus souvent dans des caissons mal protégés, à ciel ouvert, et exposés à la poussière et à toutes sortes de conditions malsaines.
Cet aliment dont les consommateurs ne peuvent pas se passer, s’avère très dangereux pour la consommation et peut avoir des répercussions très négatives sur la santé. Ainsi donc, les consommateurs, fabricants et autorités publiques doivent conjuguer leurs efforts pour améliorer les conditions de fabrication et de distribution de cet aliment indispensable.