Les partis politiques de l’opposition sont alarmés par la situation explosive qui prévaut au centre du pays et par l’incapacité du président de la République et du Gouvernement à apporter des solutions appropriées pour restaurer la stabilité, la sécurité et la cohésion entre des communautés qui ont cohabité en harmonie pendant des siècles.
Cette grave situation est caractérisée par:
des explosions de mines sur les axes routiers: Boni, Mondoro, Douentza, Hombori-Gossi, Konna-Korienzé, Dioura-Tenenkou, Dialloubé-Mopti;
des exécutions sommaires de civils, de présumés djihadistes et des affrontements intercommunautaires meurtriers : Sokolo (sept morts le 21 février), Diaou (Diafarabé, le 11 mars, 10 morts dont un enfant brûlévif, la hutte de ses parents ayant été incendiée par des assaillants armés), Kao, un village de la commune de Kewa( Djenné, 11 morts le 12 mars), Koro ( des morts sur une base quotidienne depuis la première semaine de mars);... suite de l'article sur Autre presse