Au moment où le Sénégal et la Côte d’Ivoire revendiquent respectivement 3000 et 6000 unités industrielles, le Mali n’a qu’une centaine d’industries. A la rentrée solennelle du Réseau de l’Entreprise en Afrique de l’Ouest (REAO-Mali),Carlos Lopes, professeur d’économie à l’université du Cap, en Afrique du Sud et conférencier à l’université d’Oxford, a donné les solutions d’une industrialisation accélérée du Mali. C’était, ce vendredi soir à l’hôtel Salam, en présence du Premier ministre,Soumeylou Boubèye Maïga.
-Maliweb.net-«Aucun pays ne peut se développer avec une pression fiscale au faible qu’au Mali», indique le Professeur Lopes qui exposait sur le thème: «Quelle politique industrielle pour un développement accéléré du Mali».Pour espérer se développer, assure Carlos Lopes, un pays doit atteindre une pression fiscale minimale de 30%. Au Mali, regrette l’expert, la pression fiscale est seulement autour de 15%. Autre facteur de blocage à l’industrialisation, c’est la non maîtrise de la démographie. En Afrique, estime Carlos Lopes, 60% de la population n’a ni carte d’identité ni acte de naissance. Quand un Etat ne maîtrise pas son territoire et qu’il ne maîtrise pas sa population, il ne fait que des projections qui sont différentes de la réalité. Pour connaître le nombre de sa population, explique le spécialiste, le Rwanda a rendu gratuit certains soins de santé, à condition d’avoir une carte d’assuré.... suite de l'article sur Autre presse