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Succession du président IBK : Issiaka Sidibé, favori parmi les prétendants
Publié le lundi 19 mars 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par A.S
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Bamako, le 25 février 2016 une loi a ete vote sur le Blanchiment de capitaux et financement du terrorisme
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La situation actuelle du pays laisse planer de sérieux doute sur la tenue des élections à bonne date. Un simple report suffira au président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issiaka Sidibé, d’accéder à la magistrature suprême.

La présidentielle de 2018 arrive à grands pas. Déjà, plusieurs prétendants se sont déclarés. Même si le président sortant n’a pas officiellement annoncé sa volonté de briguer un deuxième mandat, tout porte à croire qu’il sera bel et bien candidat.

Malgré cette situation de doute, les citoyens ont déjà commencé à classer les prétendants entre les favoris, les favoris cachés et les outsiders. Malheureusement, personne ne compte le président de l’Assemblée nationale parmi les prétendants.

Certes, ce dernier, n’est pas un candidat officiellement déclaré à la succession du président IBK, mais il reste un favori parmi les autres. Un simple report des élections donnerait la possibilité à l’élu de Koulikoro de présider le pays pour une transition, conformément à l’article 36 de la Constitution du 25 février 1992.

Cet article 36 stipule que : “Lorsque le président de la République est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre. En cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par la Cour constitutionnelle saisie par le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre, les fonctions du président de la République sont exercées par le président de l’Assemblée nationale. Il est procédé à l’élection d’un nouveau président pour une nouvelle période de cinq ans”.

Le même article précise que : “L’élection du nouveau président a lieu vingt et un jours au moins et quarante jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement. Dans tous les cas d’empêchement ou de vacance, il peut être fait application des articles 38, 41, 42 et 50 de la présente Constitution”.

Face à l’insécurité grandissante dans le pays et particulièrement dans le Centre, le risque d’un report est toujours d’actualité. Dans ce cas, l’honorable Sidibé serait le favori pour succéder temporairement au président sortant. Il n’aura donc pas besoin de passer par les urnes pour séjourner à Koulouba. Prudence alors…

Y. Doumbia
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