Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Région
Article
Région

Points positifs du Programme d’Urgence Sociale du Président IBK : Du vieux Ségou au Ségou moderne!
Publié le lundi 19 mars 2018  |  Le Sursaut
Le
© aBamako.com par A S
Le premier ministre soumeylou Boubèye Maiga en visite à Segou
Le premier ministre soumeylou Boubèye Maiga a effectué une visite à Segou le 4 Mars 2018.
Comment


Aménagement et bitumage de 10 km de voiries urbaines avec chaussée, bande cyclable , trottoir revêtu en pavés autobloquant, caniveaux sous trottoir avec dallettes de couverture, un échangeur avec des lampadaires ….la liste des ouvrages réalisés est longue et le constat sans ambages : la ville de Ségou est entrée de plain pied dans le cercle restreint des villes modernes de notre pays, plutôt de la sous région ouest africaine. Partout une seule phrase: « Merci IBK ! »

Comme un coup de pied dans la fourmilière, dès que la nuit tombe, des enfants, jeunes et vieux prennent d’assaut les brettelles du nouvel échangeur du carrefour de Markala pour profiter de la lumière dégagée par des lampadaires flambants neufs. «Je suis très heureuse d’avoir enfin de la lumière à deux pas de chez moi pour me permettre de réviser mes leçons. Je dis merci aux autorités maliennes de nous avoir gratifié d’un tel joyau », lance avec joie, Djénebou Sacko, élève en terminale TRL , Lycée Rokia Traoré. Comme elle, ils sont des dizaines de jeunes, certains des lycées et d’autres des medersas à profiter chaque soir da la qualité de la luminosité de ce majestueux échangeur pour regarder dans leur cahier. Diakaridia Dao et Rokiatou Diarra, tous les deux élèves au medersa ‘’Ançar’’ de Ségou, concentrés sur la lecture des versets du coran n’ont pas le temps de jeter un coup d’œil aux passants. « Je vis dans un quartier non électrifié, je ne peux vous dire combien les lampadaires d’ici nous aident à mémoriser nos versets de Coran dans ce cadre propre et aéré » témoigne notre premier interlocuteur, son Coran soigneusement tenu dans sa main. Lui, son souhait est que le bénéfice spirituel de chaque verset lu soit partagé avec les initiateurs de cet ouvrage. « Moi je ne peux que saluer le Président IBK d’avoir pensé à Segou », susurre Rokiatou Diarra.

Toujours au niveau de cet échangeur, le visiteur est frappé par l’image de ces charretiers, cyclistes et conducteurs des taxi-motos qui maîtrisent et respectent le code de la route. « Nous avons mené et continuons de mener des campagnes de sensibilisation et de formation des usagers, par rapport à ces nouvelles infrastructures routières afin de réduire le nombre d’accidents » affirme le chef de l’antenne régional de l’ANASER (Agence Nationale pour la Sécurité Routière) de Segou, Blaise.A. Dena. Des propos confirmés par Adama Diarra, conducteur de gros porteur entre Segou et Niono. Selon lui, auparavant au niveau de ce carrefour, il y avait toujours des accidents, ce qui n’est plus le cas depuis l’érection de cet échangeur accompagnée par des séances de formation organisées par l’ANASER pour expliquer la signification des différents panneaux de signalisation et traçages .

En plus de ses avantages en termes urbanistiques pour la ville de Segou, cet échangeur du carrefour de Markala avec ses portiques en béton armé, ses bretelles et voies d’accès bien dégagées donne à voir un ouvrage bien robuste et réalisé avec sérieux. Le constat est identique concernant le nouveau boulevard (2X2 voies sur 7Km) Segou-San et les voiries urbaines (10km).

Cela ne surprend guère, car dans le souci d’assurer une bonne surveillance et un contrôle efficient des travaux, le Gouvernement de la République à travers le ministère de l’Equipement et des Transports et du Désenclavement a sollicité l’assistance d’un ingénieur Conseils, CIRA (Conseil Ingénierie et Recherche Appliquée) pour que tout le projet soit réalisé dans de très bonnes conditions et suivant les règles de l’art. Et de nos jours, après la réception, le résultat est fabuleux et passe de tout commentaire.

Les éclairages de Mama Santara, directeur régional des Routes de Ségou :

La réalisation de ces ouvrages, selon M. Santara, entre dans le cadre du Programme d’actions prioritaires routières. L’objectif principal visé est de décongestionner le trafic à l’entrée Est de la ville de Segou, tout en mettant en place des ouvrages modernes permettant d’améliorer la sécurité et la qualité de vie des citoyens. Selon le directeur régional des Routes, ces infrastructures réalisées sont l’aménagement de 2X2 voies sur 7km entre Segou-San, la voirie dans la ville de Segou (10,85 km) d’une chaussée et l’échangeur au carrefour de Markala.

Par rapport au premier lot d’ouvrage, la route Segou-San, le directeur régional des Routes de Ségou, parlant des caractéristiques techniques affirme qu’il s’agit d’un boulevard long de 7km en 2X2 voies sur une plateforme de 23,50m, d’une terre pleine centrale de 4m de large avec une bande déragée de gauche de 0,25m et deux chaussées de 7m (2voies de 3,5m pour chaque sens de circulation). Il y’a aussi une bande d’arrêt d’urgence de 2m pour chaque sens de circulation, des caniveaux en béton armé de section allant de 0,80mx 0,80 m à 2,50mx 1,50m.

« Sur cette voie la structure de chaussée adoptée est de très bonne qualité avec un revêtement en béton bitumeux de 7cm d’épaisseur pour la chaussée, une couche de base en grave concassée de 25cm d’épaisseur et une couche de fondation en graveleux latérique naturel de 25 cm d’épaisseur » a expliqué Mama Santara.

Pour ce qui concerne les voiries urbaines, le directeur régional des Routes a spécifié qu’il s’agit des tronçons réalisés à l’intérieur de Segou. Ces tronçons sont : la rue de la gendarmerie (qui part du RN6 au quartier Angoulême soit1,300 km), la rue de l’INPS (qui va de la RN6 au quartier Bagadadji pour 1,5 km), la rue de Médine (commençant au niveau de la rue de la gendarmerie à la rue AH d’Hamdallaye sur 5,225 km) et le boulevard Biton Coulibaly (reliant le rond hôpital Nianankoro Fomba au lycée Cabral pour atteindre la RN6 sur 2 km). De ce fait, ces voiries urbaines qui ont changé la ville de Ségou concernent quatre rues avec une chaussée de 7m, d’une bande cyclable de 2,25 m, d’un trottoir revêtu en pavés autobloquants de 2,50m et des caniveaux (sur chaque coté) sous trottoirs avec dallettes de couverture.

Segou, la première région avec échangeur du Mali !

Selon le directeur régional des Routes de Segou, ces nouveaux ouvrages de Segou ont été réalisés avec de nouvelles techniques de construction pour leur assurer une longue durée de vie. De ces techniques, il a évoqué la mise en œuvre de la couche de base en grave concassée de 25cm d’épaisseur. « C’est une nouvelle technique qu’on a commencé à exploiter à Ségou, sinon auparavant les couches de base étaient soit en latérite simple ou en latérite améliorée » a-t-il précisé.

De jour comme de nuit, le visiteur est attiré par le nouvel échangeur de Ségou. Un ouvrage qui, en plus d’avoir permis de fluidifier la circulation au niveau du carrefour de Markala entre les usagers venant de la route de Koutiala et ceux de Markala, a changé la physionomie de la cité des Balazans. Si autrefois cette ville affichait sa beauté à partir de son entrée venant de Bamako, maintenant grâce à la route 2×2 voies de San et le majestueux échangeur installé au carrefour de Markala, Ségou brille de mille feux.

Ce nouvel échangeur avec un gabarit normal de 4,85 m de hauteur, collecte tous les mouvements des usagers venant ou partant vers la zone de Niono, à partir de la route de Markala et le nord du Mali, à partir de la route de San. Il dispose des bretelles pour raccorder des voies adjacentes (qui font 4km).

En attendant l’inauguration ….

Par rapport à ces nouvelles infrastructures qui changent la physionomie même de la ville historique de Ségou, les points de satisfaction ne relèvent pas seulement de la qualité des ouvrages, mais aussi et surtout du respect du délai d’exécution des travaux. Toute chose qui dénote en grande partie la perspicacité du maître de l’ouvrage, à savoir le ministère de l’Equipement et des Infrastructures, à travers la Direction Nationale des Routes. Comme à la prunelle de leurs yeux, la ministre Traoré Seynabou Diop et son directeur national des Routes, Mamadou Naman Kéita ont veillé sur les chantiers de ces ouvrages, conformément aux instructions données par le président de la République lors de la pose de la première pierre, en décembre 2016. Et leurs efforts furent récompensés à la satisfaction générale des autorités régionales et de la population de Ségou. Car contrairement aux prémonitions des oiseaux de mauvais augure, le groupement d’entreprise dont EGK-COGEB.SA a respecté le délai conformément au cahier de charges. « Les ouvrages ont été réceptionnés en bonne et due forme, bien avant le délai contractuel » a précisé le directeur régional des Routes. Cependant, pour l’entretien efficient de ceux-ci, Mama Santara invite les autorités municipales à prendre des dispositions qui s’imposent.

Quant à la population, elle n’attend que le président Ibrahim Boubacar Kéita pour procéder à l’inauguration de ses œuvres. « Désormais il sera pour nous les Ségoviens ce que le roi N’tji fut pour la population de Babougou dans l’histoire » déclare un notable de Segou.

Moustapha Diawara, envoyé spécial à Ségou

ILS ONT DIT ………

Nouhoun Diarra, Maire de Segou

« Le changement à Segou est patent ! »

« Le président de la République a promis, posé la première pierre et respecté sa promesse de réalisation des infrastructures portant sur l’échangeur et les voiries de la ville de Segou. Ces travaux ont été réalisés à souhait et totalement achevés aujourd’hui, comme tout le monde peut s’en rendre compte.

Ces nouvelles infrastructures, du reste de développement, vont contribuer au bonheur de nos populations. On peut le constater, c’est réel, le changement de visage de la ville de Ségou, qui n’a rien à envier de Bamako et dévient la 2ème ville du Mali. Ensuite, ces infrastructures contribuent à rendre fluide la circulation routière, à favoriser l’assainissement, l’embellissement, à la sécurité routière, à la réduction du temps de trafic routier. Toute chose qui contribue à juste titre au développement socioéconomique et culturel de la ville de Ségou.

Ces projets ont été sollicités par la population. Le président de la République a promis de les réaliser et c’est chose faite. Ces nouvelles infrastructures contribuent même à l’affirmation du ségovien, de notre personnalité, de notre identité et de notre fierté. Ces ouvrages à Ségou c’est la fierté de tout Ségovien, se trouvant au Mali ou ailleurs.

Pour la bonne tenue de ces infrastructures nous comptons nous investir sérieusement. Cela par la communication d’abord, car nous sommes un pouvoir local. Ce qui est important pour nous c’est la communication en vue du changement de comportements des populations. Car avant la réalisation de ces infrastructures les gens avaient certains comportements qu’il faudra changer. On ne veut plus voir des individus déverser leurs eaux usées dans ces nouveaux caniveaux. Quant on vit en cité on doit respecter certaines règles, même si elles sont dures. De même, que chacun balaye devant sa porte et la ville sera propre.

Nous allons aussi impliquer des associations de jeunes pour assainir ces infrastructures. Nous-mêmes en tant qu’autorités communales nous allons voir comment mettre un secteur autour de cela afin que la commune même puisse faire un projet pour l’entretien de ces infrastructures.

Si les plus hautes autorités nous ont gratifié de ces infrastructures, notre devoir c’est de les entretenir, de les maintenir en bon état dans un état de bon fonctionnement afin que ça serve à tout le monde.

Aujourd’hui, il est regrettable de voir que les barbelais de contrôle de gabarits de ce nouvel échangeur soient cassés par des mauvais conducteurs de véhicules et usagers de la route.

Nous on va sensibiliser, mais s’il faut sanctionner, les sanctions vont tomber.

Nous sommes la première région à bénéficier d’un échangeur, si nous l’entretenons bien d’autres régions pourront en bénéficier après nous.

Je ne saurai terminer sans manifester, la joie, la reconnaissance et tout le soutien de la population de Segou au président de la République, SE. Ibrahim Boubacar Kéita pour tout ce qu’il a fait pour nous.

Ici à Ségou, le changement est patent, le développement est patent. On ne peut rien dire encore que merci au président IBK, et lui dire qu’il a tout le soutien de la population de Segou.

Comme j’ai l’habitude de le dire, Segou n’est pas une ville ingrate, on sait reconnaître le mérite des hommes qui posent des actes dont l’impact est visible. Et jamais Segou ne s’est développé autant et visiblement ».

Mamadou Camara, un notable du quartier Hamdallaye de Segou

« Grâce à ces nouvelles infrastructures routières nous ne souffrons plus dans notre cadre de vie »

« Depuis fort longtemps, nous étions dans la poussière ici avec des rues impraticables, s’il y’a aujourd’hui des autorités consciencieuses qui ont bien voulu nous sortir de cette situation nous ne pouvons que rendre grâce au bon Dieu et remercier à juste titre ces bonnes volontés.

Alhamdoulilaye, grâce à l’aménagement de notre rue avec de la couche de goudron, les tailleurs dont les ateliers sont au bord de la rue ne soufrent plus de la poussière qui salissait leurs habits ».

Kadidiatou Dao, vendeuse de fruits sur la rue de Médine

« Nous manquons de mot pour remercier IBK… »

« Moi je suis une vendeuse de fruits depuis des années au niveau de ce rond point, force est de reconnaître que la qualité des travaux effectués ici nous a rendu les choses faciles. Les trottoirs et les caniveaux sont bien faits. La chaussée est de meilleure qualité. Nous manquons de mot pour remercier IBK, il est un homme de parole ».

Badra Aliou Berthé : conducteur et secrétaire administratif du syndicat des conducteurs des mototaxis

« Il faut aider le président à pouvoir nous aider encore… »

« Je remercie sincèrement le président de la République pour ces actes posés ici à Segou. A titre d’exemple la route 2×2 voies qui a été construite est à saluer. Autrefois on avait de réelle difficulté pour rallier Pélingana, il y’avait beaucoup d’accidents sur cette route et nous les conducteurs, nous étions exposés à des dangers énormes. Je ne sais même pas quoi dire. Surtout que l’antenne régionale de l’ANASER nous a facilité la tâche en montrant à nos collègues comment circuler sur ces nouvelles voies tout en respectant les panneaux et les signalements.

En tant que transporteurs nous allons faire tout pour sensibiliser nos conducteurs à rouler doucement sur ces nouvelles routes. A la mairie nous demandons de veiller sur ses entretiens. Car nous sommes persuadés que le président IBK peut faire mieux que ce qu’il vient de faire, mais cela dépendra de la tenue que nous allons faire de ces nouvelles infrastructures. Donc il faut aider le président IBK afin qu’il puisse mieux nous aider encore ».



Blaise Adama Dena, chef d’antenne régionale de l’ANASER

« Pour réduire les risques d’accidents nous sensibilisons beaucoup les usagers… »

«Avec le nouveau réseau routier, l’échangeur plus les dix kilomètres de voiries urbaines, on voit que la ville de Segou a carrément changé de visage. Face à cette modernisation des infrastructures routières, nous en tant que agents de la sécurité routière, avons une double tâche. D’abord il faut sensibiliser et éduquer la population aux règles de la circulation routière. Ensuite, force est de reconnaître que ces nouveaux ouvrages ont suscité de la satisfaction chez la population. Partant, des jeunes, pour manifester leur joie montent sur l’échangeur pour seulement y rester sous l’éclairage des lampadaires. C’est pourquoi nous sommes interpellés pour sensibiliser aussi ces jeunes à s’éloigner de la route. Pour ce faire, nous nous attelons à trouver des mots justes pour leur expliquer que la route est faite pour les usagers, ceux qui roulent la dessus, donc qu’il n’est pas indiqué de trainer sur ces voies, qui sont des routes nationales avec la fréquence des gros porteurs.

Sur un tout autre plan, en tant que responsable de la sécurité routière de la ville, je profite de votre micro pour remercier les plus hautes autorités, principalement le président de la République et les services des équipements routiers pour ce beau travail. A savoir, la réalisation de ces infrastructures de haute qualité en respect de toutes les normes de sécurité ».

Propos recueillis par M.DIAWARA
Commentaires

Sondage
Nous suivre
Nos réseaux sociaux

Comment