Juste après la cérémonie de présentation de lettres de créance, le chef de l’Etat a reçu, en audience, Carlos Lopez, ancien président de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. (CEA). Ce brillant économiste, originaire de la Guinée-Bissau, était dans notre pays à l’occasion de la rentrée annuelle du Réseau de l’entreprise en Afrique de l’ouest (voir article en page 16). Au centre des échanges avec le chef de l’Etat, l’industrialisation. Un thème pour l’adoption duquel – comme politique principale de la transformation structurelle du continent africain – il a beaucoup milité.
«Maintenant, cela fait son chemin», s’est-il réjoui, avant de déplorer le fait que nos pays soient toujours en retard par rapport au développement technologique des chaines de valeurs mondiales. «Mais, nous avons encore des chances qu’il faudrait saisir avec une grande vitesse», a-t-il déclaré. Il s’est dit heureux de constater que le Mali soit dans le groupe des pays qui s’intéressent à l’accélération de l’industrialisation.
Selon Carlos Lopez, le président Ibrahim Boubacar Kéïta est conscient de l’importance du rôle que l’industrialisation peut avoir non seulement dans la croissance, mais aussi et surtout dans la création d’emplois pour les jeunes.