Depuis quelques semaines, les associations, mouvements et clubs de soutien à la candidature du président IBK poussent comme des champignons. Cette attitude de la jeunesse à quelques mois des élections présidentielles est considérée par les avertis comme l’opportunisme et un marchandage qui ne dit pas son nom.
Elu à la tête du pays en 2013 avec un score à la russe, le président de la République, Ibrahim Keita a toujours manqué durant son mandat le soutien inconditionnel des partis politiques de la majorité des associations, mouvements et clubs de soutien. A cause de l’absence de ses amis, le président IBK a perdu plusieurs batailles politiques. Parmi lesquelles, on peut citer la révision de la constitution, la mise en place du centre national de lutte contre l’enrichissement illicite, le retard dans l’application de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger…
Durant ces moments obscurs, le président de la République est toujours resté isolé face aux opposants. L’apport des partis politiques de la majorité, des associations, mouvements et clubs de soutien a été minime durant le quinquennat.
Malgré ce faible soutien de ces faux partisans, on constate depuis quelques semaines, la naissance et la formation des associations et regroupements des mouvements pour obtenir sa candidature. Si les motivations de ces associations et mouvements ne sont pas encore claires, la tournure des choses prouve à suffisance que l’opportunisme emporte largement sur la vision.
Pour les avertis ces différents agissements sont des marchandages dont le seul objectif est d’avoir de l’argent facile durant la campagne présidentielle. Le choix d’IBK peut s’expliquer par le fait que ce dernier à la possibilité de satisfaire les doléances financières des opportunistes de grand chemin.
Pire, ces différentes associations incapables de soutenir le président durant son mandat sont allés jusqu’à payer la caution de ce dernier pour le deuxième mandat. Face à ces comédies, le président doit comprendre que les associations, mouvements et clubs de soutien au Mali n’ont pas d’amis, mais des intérêts.
A travers cette manière d’accompagner les candidats, les jeunes sacrifie non seulement leur avenir, mais aussi plonge le pays dans le chaos dont ils seront les premières victimes.
Malheureusement que faire ? Les structures de soutien sont désormais devenues le chemin le plus court pour être riche ou d’avoir de bon emploi dans les structures publiques. La jeunesse, consciente de cette situation se rue donc vers les favoris à la présidentielle pour ne pas être dans le mauvais côté.