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Droits de l’homme : La CNDH explique son nouveau mandat
Publié le mardi 20 mars 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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© aBamako.com par FS
Journée d’information et d’échanges sur ses missions de la CNDH
La Commission Nationale des Droits de l’Homme CNDH a organisé le 15 Mars 2018, une journée d’information et d’échanges sur ses missions à l’intention des acteurs de la chaîne pénale et des forces de défense et de sécurité du Mali.
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La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a conféré jeudi avec les acteurs de la chaîne pénale et les Forces de défense et de sécurité sur son nouveau mandat.

La journée d’information et d’échanges a eu lieu à l’Ecole de maintien de la paix Alioune Blondin Bèye. Il s’agissait de créer un lien avec les acteurs de la chaîne pénale et les Forces de défense et de sécurité en les informant sur son nouveau mandat.

Le mandat de la CNDH a été recentré en 2016 pour plus d’autonomie. Ses missions sont la protection et la promotion des droits de l’Homme, ainsi que la prévention de la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants.

“La tâche, certes n’est pas aisée, mais de mon point de vue, les droits de l’Homme ne sont pas une destination, mais une trajectoire. Ce n’est pas un aboutissement, c’est un processus. Sur cette trajectoire, la CNDH jouera toute sa partition dans la promotion et la protection des droits de l’Homme”, a expliqué le président de la CNDH, Dr. Malick Coulibaly.

A l’en croire, des innovations importantes ont été apportées dans la nouvelle loi portant création de la CNDH. Selon Dr. Coulibaly, dans les anciennes lois de la CNDH, il n’était pas prévu expressément la compétence en matière de prévention de la torture. “Il y avait les représentants de l’administration dans l’ancienne CNDH. Maintenant, il n’y a aucun représentant d’aucune entité administrative, nous venons des structures faitières de la société civile. Le nombre de commissaires a été réduit, les avantages nous sont désormais accordés. Les fonctions de commissaire de par la loi de 2016 sont incompatibles avec l’exercice de toute autre profession, excepté l’enseignement et la recherche”, a-t-il-affirmé.

Et ce choix des acteurs n’a pas été fait au hasard. “C’est des acteurs de premier plan, ce qui est plus fondamental à l’être humain, c’est la liberté. Qui peut légalement enlever à quelqu’un sa liberté ? C’est les officiers de police judiciaires, les magistrats. Et qui assure l’exécution de la privation ? C’est l’administration pénitentiaire. C’est pour cela que nous avons jugé utile de réunir ces différentes structures autour de cette journée pour qu’ils comprennent en amont le mandat de la CNDH”, a expliqué le président de la CNDH. Selon lui, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.

Venus nombreux, les participants se sont réjouis de l’initiative. La coordinatrice des femmes et droits humains, Djingarey Maïga, a dit toute sa satisfaction. “La présence de la chaîne pénale et les Forces de défense et de sécurité à cette réunion est très importante. Cela démontre toute l’importance que nous accordons à la promotion et à la protection des droits de l’Homme”, a-t-elle ajouté.

Le commissaire divisionnaire Boubacar Sidibé, directeur régional adjoint de la police de Bamako, a avoué que la mission de la CNDH aidera la police à mieux faire son travail.

Zié Mamadou Koné
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