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Le Baniko face aux promesses d’IBK de 2013 : L’honorable Diarassouba et compagnie déclarés persona grata ?
Publié le mardi 20 mars 2018  |  Mali Demain
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La présidentielle du 29 juillet s’approche à grands pas. Les soutiens au Président sortant se font quotidiennement. Dans le Baniko, ou dans toute cette contrée, Dioïla en tête, évoquer le nom du locataire de Koulouba, suscite indignations. Et pour cause !

En écoutant des vieux ou des jeunes, le langage demeure le même : « IBK n’a pas tenu paroles ! ». Mais cette accusation qui arrive aux mauvais moments pour le locataire de Koulouba qui a bénéficié en 2013 lors de la présidentielle d’un plébiscite dans le Baniko avec 92% de votant en sa faveur, de nos jours, les langues se délient et les accusations fusent de partout. Mais à écouter nos interlocuteurs, ils accusent des représentants du Chef de l’Etat qui n’ont pas su bien s y prendre.

« A Fana nous sommes sceptiques car, nous avons élu IBK avec 92% des voix sans hésiter car, il était un homme de parole que nous avons vu et connu sous le règne d’AOK. Après cinq ans de règne, aucune de ses promesses n’a pu se tenir. IBK doit faire beaucoup attention à certains collaborateurs qui ne lui disent pas la vérité puisqu’il nous a été promis qu’élu, le candidat IBK va bitumer la route de Beleko. Aucune promesse de Fana à Mena n’a été tenue. Par exemple, ATT a promis de bitumer la route de Dioïla, élu, il l’a fait. Au Baniko, nous avons respecté notre engagement en faisant le plein des voix pour IBK, candidat du peuple ». Mieux, pour enfoncer le clou et démontrer la mauvaise foi de certains collaborateurs du Chef de l’Etat, non moins porte-parole, tout a été fait pour que nous ne rencontrions pas le Président de la République. A vrai dire, nous avons été toujours tournés en bourrique ou bloqué par ceux-là en qui nous avons mis notre confiance. L’honorable Diarassouba et certains élus à part le député Yiri, toujours à nos côtés, les autres sont injoignables, encore moins faire de nos préoccupations, les leurs. », a accusé le président de la société civile de Fana. « Beaucoup de gens suivent IBK, mais sont de mauvaise foi. Eriger Fana en région, était une promesse du candidat IBK, de nos jours, rien de concret n’est fait » a poursuivi Dembélé. Parlant de Me Mohamed Aly Bathily, il le félicite pour tout ce qu’il fait pour les populations maliennes. Même par rapport à Fana.

Le deuxième vice-président Mohamed Diaby dira que : « la société civile de Fana qui va de Zantiguila à Ména défend 500 000 âmes, se bat depuis l’avènement de la démocratie pour de meilleures conditions de vie. Qu’il s‘agisse d’ériger Fana en région ou de bitumer la route de Beleko avec notre grande marche patriotique, nous avons été à la tête du combat. Fana érigée en région a été décidé à cause d’abord de notre assiette fiscale, qui a vu un arrêté ministériel qui a choisi notre ville pour être une capitale régionale. Nous en comprenons aps qu’aujourd’hui, que des voix s’élèvent pour essayer de bloquer ce processus dans la mesure où l’administration est une continuité. Mieux, Fana regorge six unités industrielles. C’est le lieu de remercier le Chef de cabinet du Président de la république qui nous a reçus. Le gouvernement doit privilégier les investissements locaux car, ici, le Baniko est en tête dans la culture de l’oignon. Qui dit mieux ! ».

Pour certains jeunes et femmes que nous avons rencontrés, tous ne comprennent pas leurs élus pendant qu’ils croupissent dans des problèmes et la misère qui commence à gagner leur localité face à des représentants de l’état qui ne reculent devant rien.

De nos jours, la côte de popularité du locataire de Koulouba s’amenuise de jour en jour dans le Baniko du fait de promesses non respectées. Et la présidentielle est presqu’arrivée.

Il reste à savoir comment va-t-il s y prendre puisque la plupart des personnes interrogées ne veulent plus rencontrer, ni écouter certains élus à l’image de Diarassouba et autres comme s’ils étaient déclarés persona non grata par les siens. « Diarassouba et consorts n’oseront plus venir ici nous parler du Président IBK. Nous avons été déçus, voire trahi car chez nous en pays Bamanan, la parole donnée est sacrée. Aucune des promesses de campagne d’IBK en 2013, n’a été tenue. Cela est très dommage et regrettable ! », a martelé un leader jeune. Idem chez la plupart des personnes âgées et non les moindres que nous avons interrogées.

Le temps étant le meilleur juge de l’homme, le Président IBK est maintenant face à ses engagements. Comment va-t-il sy prendre ?

Wait and see !

Bokari Dicko, envoyé spécial
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