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Date de la Présidentielle de juillet prochain: le mouvement politique Badenya-Ton pour le respect
Publié le mardi 20 mars 2018  |  Info Matin
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Le Mouvement politique ‘’Badenya ton’’ a organisé, le samedi dernier, un meeting de sensibilisation des jeunes sur le thème «Le respect de nos valeurs religieuses et sociales dans la construction citoyenne, rôle et responsabilité de la jeunesse», au Palais de la culture Amadou Hampaté BA. Au cours de cette rencontre, les responsables dudit Mouvement ont invité le gouvernement à tenir les élections présidentielles dans les délais constitutionnels.

Ce meeting a enregistré la présence de plusieurs personnalités, notamment le représentant du Haut conseil islamique du Mali, l’imam Issa KAOUDJI ; le président du Mouvement Badenya ton, Badra Aliou DEMBELE ; le porte-parole du mouvement «Gao Lama internationale», Hamadoun M’Douka MAIGA ; la représentante des femmes du Mouvement politique Badenya ton, Fanta DIALLO et une foule nombreuse composée des militants et des sympathisants.
L’objectif de ce Mouvement politique est la contribution au développement économique, social et culturel du Mali et de l’Afrique. Il s’agit aussi de participer à l’instauration de la stabilité, la paix, la réconciliation ainsi que la bonne gouvernance et la justice au Mali.
Dans ses propos introductifs, Laya GUINDO a affirmé que ‘’Bandeya Ton’’ est attaché à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale, à la défense des intérêts du peuple malien et à la solidarité. Un mouvement qui s’engage résolument pour un Mali nouveau qui passe nécessairement par l’appropriation de nos valeurs sociales et religieuses.
Depuis sa création, a-t-il déclaré, le mouvement a entreprit un vaste châtier pour élargir sa base et s’implanter à travers le pays. Aujourd’hui, il dispose des sections dans les VI communes du district de Bamako et 49 comités dans les quartiers à travers les quartiers de la capitale.
Par ailleurs, des points focaux existent dans les villes de Kayes, Dioila, Ségou, Sikasso, Mopti, Banamba, Touba, Koro et à Gao.
De son côté, Ibrahim KEBE, a félicité les membres de ‘’Badenya Ton’’ tout en leur assurant qu’il sera toujours à leur côté. Car, à son avis, ce mouvement est basé sur le patriotisme. «Notre pays est en voie de perdition, il va falloir que les fils de ce pays se réveillent car les jeunes somnolent »a-t-il déclaré.
Le représentant du Haut conseil islamique, Issa Kaoudji, a félicité le Mouvement ‘’Badenya Ton’’ pour sa mobilisation sur le terrain politique. Il a fustigé le fait que les hommes politiques pensent que la politique et la religion ne sont pas compatibles. Toutefois, M. Kaoudji a précisé à l’assistance que le président du Haut conseil islamique du Mali, l’imam Mahmoud DICKO, n’est pas un homme politique et n’a pas l’intention de créer un parti politique.
Le président du Mouvement ‘’Badenya Ton’’, Badra Aliou DEMBELE, a présenté son organisation comme un mouvement politique qui ne fait aucune distinction basée sur la religion, le sexe et l’ethnie et regroupe les jeunes talentueux et soucieux de l’avenir du pays. «Le mouvement a jugé nécessaire de rompre avec le silence et apporter des solutions idoines aux maux qui rongent notre société » a-t-il déclaré.
Badra Aliou a confirmé que le ‘’Badenya Ton’’ suit avec grand intérêt l’actualité du pays. C’est pourquoi le président dudit Mouvement a condamné les malheureux cas d’accidents mortels des étudiants sur la route de Kabala par la faute des camions. «La mort d’un enfant, survenue il y’a quelque jours sur la route, doit amener les autorités à prendre des mesures qui s’imposent pour mettre fin à cette spirale meurtrière», a-t-il interpelé.
Par la même occasion, il a invité les autorités à bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour trouver une solution définitive à la crise que traverse l’école malienne dans sa globalité. Le mouvement, selon le même responsable, a appris avec une grande peine, en fin février, les tensions à Gao entre certaines communautés mettant en danger la paix, la tranquillité et la sécurité des civils.
Pour finir, Badra Aliou a insisté a interpeler les autorités à créer les conditions nécessaires pour l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et justes dans les délais prévus par les textes.

Par Safiatou DOUMBIA (stagiaire)

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