Le ministre de la Jeunesse et de la construction citoyenne, Amadou KOITA, a présidé, le vendredi 16 mars, à l’hôtel Radisson Blu, la cérémonie de lancement du Fonds d’appui aux moteurs de changement (FAMOC). Un projet de l’Ambassade du Danemark dans notre pays pour promouvoir l’inclusion, la citoyenneté et la résilience à travers des initiatives émergentes et motrices de changement de la société civile.
La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de coopération de l’Ambassade du royaume de Danemark, Marianne KRESS ; du secrétaire général du ministère des Droits de l’homme ; des leaders de l’AJCAD, du CapDH et THINK PEACE.
Pour la présidente de l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (AJCAD-Mali), Adam DICKO, le FAMOC permet aux 3 organisations de jeunes (AJCAD-Mali, CapDH et THINK PEACE) de mener des activités d’engagement citoyen en vue de mieux préparer les jeunes pour les élections de cette année.
Selon Adam DICKO, les activités menées par les 3 organisations visent à promouvoir les droits de l’homme, la citoyenneté active et l’engagement civique auprès des couches vulnérables.
Pour sa part, Kassim FOMBA a fait une brève présentation des actions menées par les trois organisations durant les trois derniers mois.
Il a expliqué que l’AJCAD a une approche de mobilisation sociale dont les activités se basent sur la formation des agents de la mairie, des jeunes actifs dans les communes ; la réalisation des spots en français et en Bambara et diffusés sur l’ORTM.
Par rapport aux activités de CapDH, selon M FOMBA, l’approche de cette organisation est la mobilisation de masse. Une approche qui consiste à former des jeunes qui doivent mobiliser d’autres jeunes sur le terrain.
CapDH, a-t-il rapporté, a organisé des ateliers de formation sur la technique de mobilisation et de sensibilisation, les enjeux des élections régionales et locales et le niveau de responsabilités des élus et des citoyens.
Quant à THINK PEACE, explique M FOMBA, elle œuvre à faire comprendre tous les conflits liés aux élections. A ce titre, dit-il, l’organisation a mené des débats publics dans certaines localités pour voir la perception des communautés et celles des politiques. Cette organisation a également mené une étude de recherche pour faire la cartographie des risques de conflits liés aux élections. Une cartographie, a-t-il expliqué, qui permet de connaître les principaux acteurs impliqués dans les conflits liés aux élections.
Pour sa part, le chef de coopération de l’Ambassade du royaume de Danemark au Mali, Mme Marianne KRESS, a noté que le FAMOC vise à appuyer la société civile malienne émergente, innovatrice et dynamique, notamment les jeunes.
Pour elle, il s’agit d’un fonds qui contribue à encadrer les idées, les initiatives, l’engagement citoyen des jeunes, leur participation démocratique, leur contribution à la promotion des droits de l’homme et l’accès aux médias de paix.
Par ailleurs, Marianne KRESS a rappelé que le FAMOC fait partie du programme danois pour la coexistence pacifique, la consolidation de la paix et la réconciliation, dont la vision globale est de pouvoir contribuer à l’achèvement d’un Mali en paix.
« Avec le FAMOC, nous espérons contribuer à la mise en place d’un cadre qui vous permet de vous lancer dans la participation démocratique de façon active, courageuse et créative. Un cadre qui vous permet de vous engager dans votre société et dans le futur de votre pays, sur la voie d’une société pacifique, réconciliée et cohérente », a-t-il affirmé.
Le ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, Amadou KOITA, a salué cette initiative du Royaume de Danemark qui, selon lui, vise à consolider les initiatives émergentes de la société civile en offrant plus de capacités aux jeunes et aux autres groupes vulnérables dans le processus de réconciliation.
De même, il contribue au renforcement des médias de paix, à la promotion de la citoyenneté ainsi qu’à une plus grande résilience des communautés face aux conflits, à l’incivisme et à l’extrémisme violent.
Le ministre KOITA a indiqué que tout comme le Danemark, notre pays est convaincu qu’il faille impliquer la jeunesse dans toutes les actions de stabilisation et de développement pour une paix et un développement durable.
Pour le ministre Amadou KOITA, les jeunes ne doivent pas être seulement bénéficiaires des projets mais également des acteurs de leur mise en œuvre, en vue de consolider les acquis.