Le retour de Kidal dans le giron national n’est plus un enjeu pour notre pays dont tout le malheur est parti de cette ville que certains pays occidentaux déclaraient “incompatible” avec le Mali avant que les événements et les épreuves du temps ne viennent rappeler aux apprentis indépendantistes qu’ils ne pourront jamais vivre longtemps loin de la mère-patrie.
En effet, le rang national est édicté aux ex-rebelles par les misères imposées par leur projet fou : maladie, famine, soif… Face aux menaces d’une révolte des populations qui ne supportent plus la mauvaise gestion des rares aides humanitaires par la Coordination des mouvements de l’Azawad, les détracteurs de la République, lâchés financièrement et politiquement par leurs commanditaires français, algériens, qataris et scandinaves et militairement laminés par les mouvements d’auto-défense et les organisations terroristes, n’avaient d’autre choix que de rentrer dans les rangs. Ce n’est pas gratis si les ministres et les cadres de l’Energie et de l’Eau ne sont plus accueillis avec des cailloux. C’est parce que : “La nécessité fait monter le singe sur l’arbre épineux”.