Le centre Aoua Kéita a abrité, le 20 mars 2018, l’atelier d’échanges entre la société civile et les décideurs du Mali sur les enjeux des politiques migratoires dans les pays africains. Le thème retenu par les organisateurs était : «mobiliser les décideurs et la société civile en faveur du respect des droits des migrants ». L’ouverture des travaux a été faite par Mme Sidibé Mahawa Haidara, représentante du Ministre des Maliens de l’extérieur et de l’Intégration Africaine, avec à ses côtés le représentant du ministre des Droits de l’Homme, Souleymane Bocoum, et du président de l’Association Malienne des expulsés (AME), Ousmane Diarra.
La rencontre a été organisée par le réseau Loujna Tounkaranké en collaboration avec l’AME. Elle est la suite logique, dit le président de l’AME, du rendez-vous des parlementaires des pays membres (la République Islamique de la Mauritanie, le Sénégal, la République algérienne démocratique et populaire, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Royaume du Maroc, le Mali, et de la France) du réseau de Bamako en février dernier.
L’objectif de l’atelier, indique Ousmane Diarra, est de contribuer à promouvoir la protection et la défense des droits des migrants à travers le monde. De façon spécifique, renforcer les connaissances des décideurs sur les enjeux des migrations et des droits des personnes en migration; offrir aux participants un espace d’échanges sur le rôle des décideurs dans la promotion et la protection des droits des migrants; consolider les liens entre les décideurs et OSC actives dans la promotion et la protection des droits des migrants.
Il est attendu de l’atelier que les connaissances des décideurs sur les enjeux des migrations et les droits des personnes ont été renforcés; qu’un espace d’échanges sur le rôle des décideurs dans la promotion et la protection des droits des migrants est créé; que les liens entre les décideurs et les associations actives dans la promotion et la protection des personnes en migration sont consolidée; et que des discussions et réflexions ont eu lieu pour esquisser une stratégie nationale de protection et de promotion des droits de migrants.
C’était entre autres autour des communications comme : «la PONA: quelles avancées et quels obstacles dans sa mise en œuvre ?» ; «rôle des décideurs dans la promotion et la protection des droits des migrants» ; «relation entre décideurs et OSC actives dans la promotion des droits des migrants : quelles stratégie plus dynamique ?». L’idée a été saluée et encouragée par les représentants des départements présents qui ont rassuré de leur soutien et accompagnement auprès de l’AME et du réseau Loujna Tounkaranké sur la sensibilisation sur les droits des migrants.