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Ras Bath, Porte-Parole du CDR : « Désormais, nous aurons notre mot à dire dans la gestion des affaires de l’Etat »
Publié le jeudi 22 mars 2018  |  Le Pays
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© aBamako.com par Momo
Grand meeting de la société civile
Bamako, le 25 octobre 2014. La société civile malienne a tenu un grand meeting pour la défense de l` intégrité territoriale du pays.
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Le Collectif pour la Défense de la République organise ses premières concertations populaires le 24 et 25 mars au carrefour des jeunes. Des mandataires composés des membres du CDR France et le Mali ont animé une conférence de presse hier à la maison de la presse afin d’informer l’opinion nationale et internationale de l’évènement en préparation qui aura lieu ce week-end.

Le présidium était composé ce jour de Ras Bath porte-parole du CDR, Boubacar Yalkoué, le secrétaire administratif, Ibrahim Diarra le président du bureau national CDR, Djéné Sogodogo du CDR France et le président du CDR France, Monsieur Sadio Gatta Baradji

Mohamed Youssouf Bathily, dit Ras Bath était le conférencier. Après que le maitre de cérémonie, Ammy Baba Cissé, ait planté le décor, Ras Bath a remercié les hommes de médias, les membres du CDR et les sympathisants d’avoir honoré de leur présence dans le but de rehausseur l’éclat de l’évènement.

« Nous nous adressons aux hommes de médias. Nous sommes ici pour parler des premières concertations populaires que le CDR organise en fin de semaine, le 24 et 25 mars au carrefour des jeunes. De ces concertions sortira un manifeste qui fera l’objet d’offre politique », a martelé d’entrée de jeu Ras Bath.

Le Chroniqueur expliquera par la suite le rôle du peuple en démocratie et il pense que le changement tant voulu passera forcement par le bas car selon lui quand le peuple se montrera interagissant, les politiques seront contraints de respecter le principe « le pouvoir par le peuple et pour le peuple ».

Le CDR à en croire son porte-parole, aura son mot à dire lors des échéances électorales prochaines. Il sera au cœur de la gestion des affaires de l’Etat: « Désormais, nous aurons notre mot à dire dans la gestion des affaires de l’Etat ». Comment concrétiser ce projet ambitieux ? Tout sera décidé ce week-end. Le CDR suit un principe qui fait que les comités sont impliqués dans toutes les prises de décision qui engagent le mouvement. Raison pour laquelle, pour ces concertations, les comités ont fait des propositions (domaine par domaine) de résolutions des maux qui minent le Mali. Une commission scientifique a été chargée de faire la compilation de ces propositions. C’est ce document qui sera soumis aux mandataires des comités CDR qui sont au nombre de 400. Lors des ateliers, ils donneront encore leur avis sur le contenu du document et ensuite il y aura une séance plénière le dimanche. Un rapporteur général fera la lecture de toutes les propositions. Des corrections seront apportées et ensuite le document sera remis à la commission scientifique qui se chargera d’en faire un manifeste.

Selon le porte-parole du CDR, ce manifeste fera l’objet d’une offre politique qui sera soumise à des politiques et ensemble ils verront sur quelle base évoluer pour le bonheur du Mali.

« Rien ne sera comme avant », martèle Ras Bath car l’élu depuis la phase de candidature, s’il veut que le CDR l’accompagne, signera un engagement avec le CDR et s’il ne le respecte, il sera facile de le démettre de ses fonctions selon des procédures qui seront aussi murement réfléchies.

Le CDR pour rendre ses actions plus vives entend présenter des candidats à la députation et les élections communales. Comme pour dire, la société civile ne doit plus s’asseoir et regarder les politiques et faux leaders religieux marchander son avenir. Cela a toujours été le cas au Mali. Le CDR dit stop ! Il est temps que ça s’arrête.

Kèlètigui Danioko

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