«Le problème avec tout ce monde sur les camps, c’est qu’il y a beaucoup d’aller-retour entre les camps de réfugiés et le Mali: qu’amènent-ils, que ramènent-il? On ne sait pas. Nous n’avons pas vu d’armes, mais on ne sait pas.»
Tamboura Douramane est le deuxième adjoint au maire de Djibo, une petite commune du Sahel qui accueille un camp de 8 000 réfugiés au nord du Burkina Faso, à 45 kilomètres de la frontière malienne.
La crainte de la contagion
S’il n’y a pas encore eu d’incident, cet élu s’inquiète de la présence de ces étrangers pour la sécurité des Burkinabè d’autant plus que, selon les ONG, les réfugiés pourraient rester au Burkina au minimum une année. «Nous craignons que le problème dépasse la frontière malienne et arrive dans nos villages.»... suite de l'article sur Slate Afrique