es responsables de la Convergence Patriotique pour le Changement au Mali (CPC-Mali) ont animé, hier lundi 19 mars 2018, un point de presse à la Pyramide du Souvenir. L’objectif de cette rencontre avec les hommes de médias était d’informer l’opinion nationale et internationale de l’existence de la plateforme citoyenne « Convergence Patriotique pour le Changement au Mali, CPC-Mali ».
Cette conférence était animée par le président de la CPC-Maliko, Salim MAKADJI, qui avait à ses côtés, les vice-présidents, Check Oumar SIDIBE, et Bakary GOÏTA, ainsi qui d’autres membres et militants de cette plateforme.
Après le mot de bienvenue du président de la plateforme, le vice-président, Check Oumar SIDIBE, a rappelé que la Convergence patriotique pour le changement au Mali (CPC-MALI KO), a été créée en mai 2016 et regroupe des Maliens, dont l’engagement pour la cause de la patrie ne souffre d’aucune ambigüité. Selon lui, ces hommes et femmes sont issus d’associations et de mouvements politiques ou non et d’organisations de la société civile.
Après de larges concertations, les associations et mouvements membres ont convenu d’unir leur effort et leur intelligence pour mener ensemble un combat citoyen qui devrait, selon M. SIDIBE, à court et moyen terme, amener les Maliennes et les Maliens à un changement de comportement et de mentalité.
Faisant l’état des lieux de la démocratie au Mali, le conférencier a affirmé que le comportement anti-progrès de l’écrasante majorité des acteurs de l’avènement de la démocratie, dans notre pays, a eu des conséquences désastreuses sur l’émergence du Mali sur bien des plans.
Le manque de vision de ceux qu’il qualifie de « pseudo-démocrates », leur laxisme et incompétence ont fini par plonger notre pays dans un chaos indescriptible.
Une situation caractérisée, selon ses propos termes, par le recul de la démocratie, l’avènement du culte de la personnalité, l’institutionnalisation de la corruption, l’émiettement des structures politiques issues du mouvement démocratique, la faillite des institutions de la République constituent de nos jours de grands et sérieux maux dont souffre notre pays.
« Il n’est un secret pour personne aujourd’hui que l’actuelle classe
dirigeante malienne a trahi les idéaux du 26 mars 1991 sur tous les plans », a accusé les conférenciers.
Pressés d’arriver au pouvoir, ces différents acteurs du mouvement
démocratique, a-t-il chargé, se sont vite embourgeoisés oubliant du coup les mobiles qui ont poussé les Maliens dans la rue pour faire chuter le régime de dictature qui bâillonnait et muselait les masses laborieuses.
Cette situation, loin d’être une fatalité, trouve son explication, selon l’analyse des responsables de la CPC-Mali, dans la démission du peuple qui accepte malheureusement de monnayer souvent son honneur et sa dignité contre des broutilles.
« L’achat de conscience, la vente de leur vote au plus offrant ont fait de beaucoup de nos compatriotes les fossoyeurs de leur propre destin, de leur avenir », indiquent-ils avant de s’alarmer : « Oui, le Mali est malade. Il est malade de ses dirigeants. Il est malade de son peuple ».
Au passage, il n’a pas manqué d’accuser l’occident de complot international contre notre pays dont certains dirigeants se font complices par naïveté, par couardise, par frilosité. L’économie est en faillite, le développement compromis.
De l’analyse de ce mouvement, il ressort que l’éducation et la santé sont aux abois. De même, a fait constater le conférencier, notre jeunesse, espoir de demain, se perd et plonge dans l’abîme.
« L’insécurité croissante ajoutée à la très grande pauvreté et à la dépravation des mœurs clochardisent notre population », ont-ils martelé.
Face à tout ce qui précède, les responsables de la CPC-Mali pensent qu’il est temps que tout cela change.
« À la CPC-MALIKO, nous proposons une autre façon de faire la politique. Nous entendons, avec tous les Maliens réunis, de l’intérieur comme de l’extérieur, poser les diagnostics sans compatissance de tous les maux qui empêchent notre pays de décoller bien que la nature nous ai doté de tant de richesse (or, fer, faune, flore, etc.) », ont-il plaidé.
Pour les responsables de cette plateforme, il est impérieux d’aller au-delà de la dénonciation pour passer à la phase des questionnements et des propositions afin de trouver les solutions adéquates aux nombreuses difficultés du pays.
C’est la raison pour laquelle, la CPC-Maliko entend mène un combat d’idées pour le triomphe des idéaux et des principes de bonne gouvernance.
« Elle ne mène pas de combat de personnes », s’est défendu le conférencier.
Abordant la question des prochaines élections, Check Oumar SIDIBE a confié aux journalistes que la CPC-Maliko entend faire autrement la politique. Et cela suppose l’avènement aux affaires d’hommes et de femmes de type nouveau.
Il ressort de ses explications qu’à la CPC-Mali, les candidats doivent forcement incarner certaines valeurs (probité morale, engagement patriotique, dévotion pour la cause de la patrie, etc.).
« Nul ne bénéficiera le soutien de la Convergence Patriotique pour le Changement au Mali, CPC-Mali s’il ne porte en lui ces qualités susmentionnées », a-t-il dit.
Pour les élections présidentielles prochaines, la CPC-Mali entend faire bloc derrière un homme dont l’intégrité morale, l’honnêteté et la volonté du changement ne souffrent de l’ombre d’aucun doute.
Le nom de cet homme sera révélé au grand public, à travers un meeting grandeur nature que le Directoire s’apprête à organiser dans les tout prochains jours, a indiqué M. SIDIBE.
D’ores et déjà, les observateurs sont convaincus qu’il n’y aura aucune surprise, car le Pr Clément DEMBELE, mentor de cette plateforme, est lui-même candidat à la présidentielle de juillet prochain.
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