En prélude à la concertation populaire du Collectif pour la Défense de la République (CDR) qui est prévue les 24 et 25 mars 2018, le CDR a organisé, le mercredi 21 mars 2018 à la maison de la presse, une conférence pour informer l’opinion nationale et internationale de la tenue de leur premier congrès.
La conférence a été animée par Youssouf Mohamed Bathily dit Ras Bath, porte-parole du CDR. Il avait à ses côtés Boubacar Yalcouyé, chargé de communication du CDR et directeur de publication du journal « le pays », Sadio Baradji, président du CDR-France ainsi que plusieurs membres et sympathisants du CDR.
L’objectif de cette conférence était d’une part d’informer les médias sur le mécanisme d’élaboration de l’offre politique du collectif et d’autre part de parler sur les perspectives du CDR. Après avoir fait un rappel brièvement sur l’historique de la création du Collectif pour la Défense de la République, CDR, le conférencier Ras Bath a expliqué l’alternance 2018 du mouvement. Selon lui, l’alternance du CDR ne vise ni une personne, ni un parti politique mais il s’agit de faire changer le système de la gouvernance du pays.
En démocratie pour gagner ce pari, l’unique solution est de voter contre ceux-ci. En parlant de la concertation, le conférencier a fait savoir qu’il y aura 250 à 300 délégués venus de l’intérieur et de l’extérieur du pays. Aux dires du porte-parole du CDR, chaque comité de l’intérieur du pays et du district de Bamako doit envoyer deux délégués à la concertation. S’agissant du CDR de l’extérieur du pays, chaque comité doit se faire représenter au moins par un délégué.
Il a ajouté qu’il y a deux mois de cela une lettre a été adressée à tous les comités CDR du monde en les demandant de réfléchir sur les problèmes qui préoccupent leur société et de faire ça comme un document qui fera l’objet d’un débat au courant de la concertation. Dans son explication, Rasta a souligné que les documents de réflexion de chaque comité CDR du monde sont venus. Il a poursuivi en ajoutant que cette première concertation va permettre à tous les délégués CDR d’échanger sur les problèmes vitaux du pays, à savoir la santé, la sécurité, l’éducation, l’économie, l’eau, sécurité alimentaire, la gouvernance, le jugement, etc.
Avec l’appui technique des experts comptables et avocats, des ateliers en lange nationale (Bambara) seront faits sur ces différentes thématiques, a expliqué le conférencier. Avant d’ajouter que la langue française est un obstacle pour le développement de votre pays car, dit-il, les informations capitales de notre pays se font en français alors que plus 50% des maliens sont illettrés.
Pour terminer, le porte-parole du CDR dira que c’est à l’issue des échanges et des ateliers du congrès qu’un document sera établi, dénommé offre politique CDR. Tout parti qui sollicite l’accompagnement du CDR eux élections présidentielles 2018 devrait en préalable accepter cette offre politique. Le collectif ne présentera pas de candidat aux présidentielles 2018 mais il présentera des candidats aux élections législatives à venir.