La performance des collectivités jaugées par les Agences développement régional (ADR) et la réaffirmation de la volonté du gouvernement d’approfondir la décentralisation ont été des thèmes débattus hier à la 3e conférence annuelle au CFCT à Koulouba sous l’égide du ministre des Collectivités Territoriales, Alassane Ag Hamed Moussa.
Directive des Etats généraux de la décentralisation, la création des ADR émane de la volonté du gouvernement de mettre des structures techniques d’appui avec un portefeuille d’actions, des ressources identifiées et des partenaires stratégiques pour la maîtrise d’ouvrage des collectivités territoriales. Il s’agit de doter les collectivités d’un instrument contribuant à renforcer leurs capacités en maîtrise d’ouvrage du développement, a indiqué le ministre Alassane Ag Hamed Moussa.
Le président de l’Association des régions du mali a mentionné l’installation effective des 9 ADR à travers le pays et le recrutement du personnel pour faciliter leur travail. Les ADR ont pour mission de favoriser le développement régional et local dans leur espace d’intervention. Elles font partie de l’application de l’accord de paix.
Les ADR sont opérationnelles dans toutes les régions et le district de Bamako depuis l’année 2017. Le budget prévisionnel de 2018 est fixe à 1 746 000 000 F CFA en progression de 13,18 % par rapport à 2017. Par ailleurs, les ADR bénéficient d’une assistance technique et de différents appuis, initiés et coordonnés par la direction générale des collectivités territoriales avec le soutien de partenaires techniques et financiers.
La subvention de l’Etat est de 194 millions pour 2018. Les partenaires techniques d’appui comme Lux-Dev qui intervient dans le domaine de l’animation et supervision des PDSEC avec un montant de 11 908 000 F CFA, l’Unicef intervient pour l’information et la sensibilisation des collectivités d’un montant de 11 millions. Le SNGP et l’USAID pour la planification et la gestion des opérations de développement des collectivités.