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Le gouvernement malien apporte des innovations à la loi électorale
Publié le dimanche 25 mars 2018  |  africaintelligence.fr
Cérémonie
© aBamako.com par Momo
Cérémonie de lancement des travaux du projet PADUB
Bamako, le 15 décembre 2015 la L’AFP en partenariat avec la mairie de la commune V a lancé les travaux du projet PADUB a la mairie de Badalabougou.
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Bamako, Mali, 25 mars (Infosplusgabon) - Le gouvernement malien vient d'adopter un projet de loi portant modification de la Loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 portant loi électorale qui révèle dans son application certaines difficultés et insuffisances qu’il convient de prendre en charge, a-t-on appris auprès du ministère malien de l'Administration territoriale et de la Décentralisation.





Le présent projet apporte à la loi électorale un certain nombre d’innovations dont la suppression du vote par anticipation des membres des Forces armées et de sécurité, la création des commissions de centralisation au niveau des Régions, du District, des Cercles, des Ambassades et des Consulats pour le scrutin référendaire, la fixation d’un délai au ministre chargé de l’Administration territoriale, pour la proclamation des résultats provisoires du référendum, le choix du nom de famille comme fondement de l’ordre alphabétique observé pour l’inscription des électeurs sur les listes électorales et la fixation de la durée de résidence minimum pour être inscrit sur la liste électorale de la commune du lieu de résidence.



Les innovations concernent également la précision apportée aux opérations d’inscription sur les listes électorales, l’extension au représentant de l’Etat dans le District, à l’Ambassadeur et au Consul des autorités chargées de notifier la décision de rejet de l’inscription sur les listes électorales aux intéressés, le remplacement de la carte NINA par la carte d’électeur, la précision des informations figurant sur le bulletin de vote, la fixation d’un nombre minimum d’électeurs que doit comprendre un bureau de vote.



Elles concernent en outre la consultation des représentants des partis politiques pour la création de bureaux de vote, la possibilité donnée à la Majorité et à l’Opposition de proposer des assesseurs, la réglementation plus stricte du vote par procuration et le recentrage des niveaux de centralisation des résultats au Cercle et au District.



Le projet de loi prévoit également, en cas de non disponibilité de la carte d’électeur, pour les électeurs inscrits sur les listes électorales, la possibilité d’utiliser la carte NINA comme carte d’électeur.



En 2018, le Mali organisera des élections générales dont la présidentielle qui aura lieu le 29 juillet.
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