L’Institut Géographique du Mali (IGM) a tenu le vendredi 23 mars 2018 la 22ème session ordinaire de son Conseil d’Administration. La rencontre a été présidée par le secrétaire général du ministère des Infrastructures et de l’Equipement, M. Makan Fily Drabo, représentant Mme le ministre. On notait la présence, à cette session essentiellement budgétaire, du directeur de l’IGM, M. Ando Enko Guindo et des autres administrateurs de la structure.
En effet, pour le secrétaire général, depuis la crise politico-sécuritaire de 2012, l’IGM fait face à de sérieuses difficultés, surtout financières dues essentiellement à la vétusté des équipements, à l’insuffisance d’organisation et dans une moindre mesure à certains problèmes liés aux aspects institutionnels. Ainsi, dans le souci de remédier à cette situation qui devient de plus en plus préoccupante, deux textes ont adoptés. Il s’agit de la relecture de l’ordonnance N°009/P-RM du 10 février 2009 portant création de l’IGM et du décret N° 2017-095/P-RM du 27 novembre 2017 fixant la liste des équipements géodésiques au Mali et leurs modalités d’exploitation.
En outre, le SEGAL annoncera qu’un arrêté interministériel fixant les taux de redevance relative à la l’exploitation des équipements et les modalités de son recouvrement est en cours de finalisation. Aussi, au cours de cette session des recommandations pertinentes ont été formulées pour permettre à l’IGM d’aller de l’avant et retrouver ses lettres de noblesse. «Cela est possible, mais exige, entre autres, de la direction plus d’engagement, plus d’ardeur au travail et surtout la mise en œuvre de méthodes d’organisation innovées», dira le secrétaire général Makan Fily Dabo.
D’où, aussi son appel à la direction générale à réfléchir à d’autres mécanismes innovants de financement afin que l’IGM soit véritablement autonome financièrement et qu’il puisse répondre présent au rendez-vous de la performance et du résultat.