Face au retour à la case de départ imposé par ceux qui ont poussé notre pays dans le précipice, une seule alternative crédible s’offre aujourd’hui au peuple Malien. Celle du changement par le peuple. Pour atteindre cet objectif sans lequel tout développement parait illusoire, la seule piste qui semble faire l’unanimité en dehors des cercles mafieux de certains partis et militaires, est le Rassemblement pour le développement du Mali (RPDM). Porté sur les fonds baptismaux le 6 mars 2011, comme son nom l’indique, le RPDM est le creuset des hommes et des femmes soucieux du Rassemblement et du développement du peuple malien sans contrepartie.
Avec des cadres qui n’ont plus à faire leur preuve en Afrique en général et au Mali en particulier, le slogan du RDPM est de servir sans se servir. Pour cela, il axe son projet de société autour de 5 points prioritaires : L’agriculture, l’éducation et la formation professionnelle de qualité ; la santé ; la réforme de l’administration et les infrastructures. Pour les initiateurs, cette formation politique est ouverte à toutes et tous ceux qui acceptent d’adhérer aux valeurs qui leurs sont propres et qui ont fait défaut pendant les 20 ans de notre démocratie. Il s’agit entre autres : de promouvoir l’éthique du travail, de récompenser le mérite, de développer un sens aigu de l’amour de la patrie, de garantir le respect des institutions, et de développer le sens de la solidarité intergénérationnelle.
Selon le président Cheick Modibo Diarra, tous ces préceptes permettent à chaque citoyen d’avoir les moyens d’être indépendant individuellement et ensuite au peuple d’être libre collectivement. « Un pays dépendant ne peut être libre. Une nation qui vit au-dessus de ses moyens, qui doit sa survie à d’autres, peut difficilement préserver sa dignité ».
Malheureusement, aujourd’hui telle est l’équation que nos dirigeants n’ont pas pu résoudre en 20 ans de démocratie. Vivant de la charité et de l’aumône des pays qui pillent nos ressources en longueur de journée, le Mali est devenue un pays très pauvre sur une mine de richesse. Véritable scandale géologique, les richesses du pays n’ont jusque là profité qu’à certaines élites politiques et administratives corrompues. La corruption est devenue l’exercice favori de l’administration et de la classe dirigeante. Le mérite n’a plus de sens face au clientélisme et au népotisme.
Faut-il rester passif face à cette dilapidation des deniers publics qui prend des proportions inquiétantes d’année en année ? Tel est le pari que le RDPM a décidé de relever avec et pour le peuple qui a assez souffert dans l’indifférence d’une classe politique comptable et coupable sur toute la ligne.
Pour inverser cette tendance macabre, l’astrophysicien Cheick Modibo Diarra a décidé de voler au secours de son peuple. Comme tout changement de mentalité corrompue, le chemin peut être très long, mais aussi semé de beaucoup d’embuches. Pour son aboutissement dans le seul bonheur du peuple malien, il revient aux populations de ne pas se laisser distraire par des vampires qui vivent depuis plus de 20 ans du sang de la nation. Une chose est sûre, les complots internationaux et les mensonges d’Etat ne changeront rien à la détermination des hommes et des femmes qui croient en eux et à Cheick Modibo Diarra pour l’édification d’un Mali prospère, digne et respecté. Plus que jamais, le changement est à porter de main. Il appartient au peuple de saisir cette opportunité de changer son destin. Car le découragement n’est du RDPM. Comme le phœnix de ses cendres, le RPDM illuminera encore plus fort et plus loin l’horizon d’un peuple obscurci par les démocrates corrompus uniquement à la solde de leur ventre. Pour faire démentir tous les politiciens qui pensent que les maliens ont la mémoire courte, une belle leçon de maturité s’impose au mois de juillet.
QUELQUES ACQUIS DU RDPM
Rien que sur la base des quelques mois qu’il a passé à la tête du gouvernement de transition, le président du RPDM a montré une infirme partie de sa capacité à rendre au Mali sa dignité de nation libre et prospère, n‘en déplaise aux pseudos démocrates. Malgré les crocs en jambes et les pièges, les acquis du RDPM et de son président sont indéniables et sautent aux yeux. Au delà des 5 piliers de sa politique générale, la maîtrise des salaires constitue un gage de souveraineté et d’autosuffisance. Rompant avec la tradition qui lie les salaires à l’aide budgétaire, CMD a prouvé que le Mali pouvait compter sur ses propres ressources pour payer les salaires. En plus des salaires, aucun engagement de l’Etat n’a souffert de la crise qui a vu les partenaires se retirer de notre pays. Qu’on le veuille ou pas, cette prouesse est à mettre à l’actif du président du RDMP. Il a démystifié la gestion financière de l’Etat. Tout comme les salaires, le secteur agricole et le mois de carême n’ont pas souffert de la crise. Bien au contraire, ils ont été les meilleurs depuis plus de 20 ans. En ce qui concerne l’agriculture, les récoltes record enregistrées sont révélatrices de l’engagement de l’ex premier ministre pour ce secteur qui avait auparavant avalé des milliards dans des « opérations » sans résultat. En plus des semences, les intrants ont été la Cerise sur le gâteau. Au delà de la traditionnelle subvention, la gratuité des engrains a été enregistrée pour la première fois dans l’histoire démocratique du Mali pour certaines zones en difficulté. A ces appuis régaliens de l’Etat, le Ministre de l’Agriculture était constamment à l’écoute des différents acteurs sur le terrain. Dieu faisant bien les choses, la bonne pluviométrie a fait le reste. En dehors des salons feutrés des vipères de Bamako, CMD reste l’homme du renouveau de notre agriculture conformément à l’un des piliers de son programme de société.
Concernant le mois de carême, la grande mobilisation des musulmans au stade du 26 mars en disait sur l’état dame des fidèles largement soulagés. Soucieux des difficultés permanentes des Maliens, lors des différents mois de carême, CMD a fait en sorte que les prix des denrées qui faisaient l’objet de spéculation, soient à la portée de tous les fidèles vivant au Mali. Ainsi, l’histoire retiendra que le Mali a passé son meilleur mois de carême sous la direction du président du RDPM. D’une part, s’il faut tenir aux mots les fideles et dignitaires religieux lors de ce grand meeting au stade du 26 Mars, nul doute que CMD passera dès le premier tour. D’autre part, s’il faut tenir compte des politiques qui pensent que les Maliens ont la mémoire courte, la bataille s’annonce toute autre. A défaut de lui rendre totalement sa monnaie en juillet, les Maliens doivent reconnaitre qu’il a ouvert une brèche qui conduit à un autre Mali. Il appartient au peuple de l’emprunter ou de ne pas l’emprunter !