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Développement durable : Le partage équitable de l’eau incontournable
Publié le mardi 27 mars 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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Le Mali, à l’instar de la communauté internationale a célébré, le 22 mars, la Journée mondiale de l’eau. Cette journée vise à rappeler la vitalité de la ressource en eau, facteur de développement durable, contribuant à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, à la sauvegarde de l’environnement et à l’amélioration du bien-être social.

Le thème retenu pour cette année 2018 était : “Solutions pour l’eau basées sur la nature”. La cérémonie de lancement des activités de 2018 a eu lieu le jeudi 22 mars 2018 à l’ex-Cres à Badalabougou sous la présidence du conseiller technique, Drissa Samaké, représentant le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseyni.

La Journée mondiale de l’eau célébrée tous les ans à la date du 22 mars a été instituée par l’Assemblée générale des Nations unies le 22 décembre 1992 suivant une résolution. Cette résolution invite les Etats membres à dédier ce jour à des actions concrètes comme la sensibilisation du public, les diffusions de documentaires, l’organisation de conférences et d’expositions liées à la conservation, la connaissance et la gestion des ressources en eau.

Elle vise à rappeler également la vitalité de la ressource en eau, facteur de développement durable, contribuant à la réduction de la pauvreté, à la croissance économique, à la sauvegarde de l’environnement et à l’amélioration du bien-être social. Cette année a été choisi pour plaider et prévenir la crise croissante qu’affrontera le monde dans les années à venir, en raison de la dégradation de la végétation, du sol, des cours d’eau et des lacs.

Au Mali, l’année 2017 a été marquée par un déficit hydrologique sans précédent depuis 1984. Aussi cette situation qui est accentuée par l’action de l’homme à travers l’exploitation aurifère par dragage dans les lits des cours d’eau des bassins du Niger, du Bani et de la Falémé, a des impacts négatifs sur différentes activités socioéconomiques.

Il s’agit particulièrement du manque d’eau potable au regard de la baisse du niveau des cours d’eau et des nappes, la menace sur la sécurité alimentaire au regard des pertes de production agro-sylvo-pastorales et piscicoles, qui sont liées à la pluviométrie, la baisse de la production hydroélectrique face à la faiblesse des apports des cours d’eau.

Les efforts déployés par le gouvernement du Mali ont permis d’aboutir en 2017 aux taux d’accès à l’eau potable de 65,3 % en milieu rural, 74,7 % en milieu urbain, et 68 % au niveau national.

Le représentant du ministre de l’Energie et de l’Eau, Drissa Samaké, a insisté sur la place importante de l’eau dans le développement d’un pays en ces termes. “Il n’y aura pas de développement durable sans une protection préventive et un partage équitable de la ressource en eau, sans une régulation quantitative et qualitative de l’utilisation des ressources en eau disponibles, sans une gouvernance sociale gérant l’eau comme patrimoine commun local, mais aussi mondial dont la valeur vitale doit être reconnue de tous”.

Ousmane Daou

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