L’après-midi du samedi 24 mars 2018, une forte délégation venue des cercles de la région de Gao. La délégation était constituée de chefs coutumiers, de chefs religieux, de chefs de villages et de fractions, et de ressortissants de la Cité des Askia.
Conduite par Moussa Souma Maïga, Chef Songhoï de Gao, la délégation a exprimé au Président IBK ses remerciements pour l’amour qu’il porte au Mali, son engagement constant pour l’unité et la fraternité de tous les Maliens.
Les membres de la délégation ont profité de l’occasion pour transmettre de vive voix à IBK leur reconnaissance pour toutes les actions concrétisées dans leurs localités et sur l’ensemble du territoire en général et ce, en application de sa vision présidentielle.
Cette démarche n’est pas partagée par tous les chefs traditionnels de la région de Gao. Selon de nombreux sites d’informations, dans un communiqué à la Radio, le président du cadre des Chefs traditionnels et coutumiers de Gao, Abouzeydi Ousmane MAIGA dit qu’ils n’ont délégué personne pour rencontrer en leurs noms le président de la République et qu’ils l’ont fait en leurs propres noms.
Un quiproquo qui rappelle celui qui est né à la suite d’une délégation venue de Koutiala venue à Bamako apporter le soutien de la ville natale du président IBK à sa cause. Depuis, la ville est divisée entre pro et anti ibk.
Le 19 mars dernier, Habib Sylla, le président du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) qui fédère les associations des Maliens à l’étranger, a apporté son soutien au président Ibrahim Boubacar Keïta en vue de la présidentielle prévue le 29 juillet prochain au Mali.
Un positionnement qui a indigné plusieurs associations de la diaspora qui rappellent que le HCME est apolitique. Elles demandent que le mandat du président du HCME soit suspendu le temps de période électorale.
Le Haut Conseil des Maliens de l’extérieur est une association à caractère apolitique. Et donc, le président des Maliens de l’extérieur, monsieur Habib Sylla, a fait des déclarations antistatutaires. Il s’est permis de faire des déclarations en sollicitant un second mandat pour le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Dimanche soir, RFI n’a pas réussi à joindre Habib Sylla, le président du Haut Conseil des Maliens de l’extérieur pour une réaction sur cette demande de suspension de son mandat