La Fondation Orange Mali vient de faire un don d’une valeur de 4 060 000 Fcfa au Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (Crld).
Dans le cadre de l’accompagnement des autorités, la Fondation Orange a procédé le 14 mai 2013 à la remise de médicaments d’une valeur de 4 060 000 FCfa aux responsables du Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose (Crld).
Selon les responsables de la Fondation, le Centre fait face à une hausse du taux de fréquentation par les drépanocytaires. Cependant, l’accès aux soins reste toujours limité à une infime partie de la population concernée par cette maladie à cause notamment du coût particulièrement élevé du traitement. Or, l’absence de traitement a un impact important sur la situation des malades, notamment les enfants, quand on sait que le taux de décès de ceux-ci avoisine les 50% pour les enfants de 0 à 5 ans.
Selon l’Administrateur, la Fondation Orange Mali a décidé d’appuyer le Centre par le don d’Hydréa, un médicament prescrit pour certains malades sur des critères de gravité bien définis.
Le responsable du Centre a salué ce geste qui, pour lui, est d’une importance capitale pour les malades.
Cette structure est un établissement public à caractère scientifique et technologique qui a pour vocation d’intervenir autant dans le domaine du traitement que la recherche. La drépanocytose est donc un véritable problème de santé publique avec un taux de prévalence variant entre 4 et 25%.
Etaient présents, l’Administrateur de la Fondation, Mme Diawara Aminata Kamian, le Directeur général adjoint, Adjouma Guindo, et plusieurs autres responsables de la Fondation et du Centre.
Rappelons que le Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose, inauguré le 21 janvier 2010, est le premier Centre de référence pour la prise en charge des personnes atteintes de la drépanocytose.
Pour rappel, la fondation d’entreprise Orange Mali lutte résolument, depuis 2006, aux côtés des pouvoirs publics et des acteurs sociaux dans la lutte contre la pauvreté et l’exclusion dans notre pays. Elle a 3 axes d’intervention: la Santé, l’Education et la Culture.
Destin GNIMADI
FONDATION ORANGE MALI
Des médicaments et des vivres au centre psychiatrique de l’hôpital du Point G
Aider et soulager les démunis sont une préoccupation pour la Fondation Orange Mali depuis des années. Cela est visible à travers l’appui à l’éducation, une amélioration de la santé et la mise en valeur de la culture. En effet, le mardi 14 mai 2013, les malades du Centre psychiatrique de l’l’hôpital du Point G ont reçus par les responsables de la Fondation Orange Mali, venus leur offrir des denrées alimentaires pour l’ergothérapie et des médicaments neuroleptiques et antidépresseurs pour les malades. Les dons, d’une valeur de quatre millions de Fcfa, sont constitués de 05 tonnes de riz ; 02 sceaux de pâte d’arachide ; 10 bidons d’huile ; 10 sacs de lait en poudre ; 05 sacs de sucre. Rappelons que dans le cadre de sa politique de lutte contre le paludisme, la Fondation Orange a offert également cinquante (50) moustiquaires imprégnées d’insecticides, destinées aux pensionnaires du même établissement.
Placé sous la houlette de l’Administrateur de la Fondation, Mme Diawara Aminata Kamian, elle était entourée par les responsables en charge de la santé, Modibo N Coulibaly et de Yahya Mohamed Diallo. On notait également la présence du Directeur général adjoint, Mamady Cissoko, et du Chef service, Baba Koumaré.
« Aujourd’hui, compte tenu de la conjoncture actuelle et malgré les efforts d’un personnel dévoué, la psychiatrie connaît des difficultés car la prise en charge des patients passe nécessairement par le financement de certains traitements et les repas offerts aux malades. La situation des malades mentaux reste préoccupante et interpelle tous les acteurs de notre pays », a-t-elle déclaré
Selon elle, la prise en charge des malades mentaux doit se faire en deux temps, à savoir l’hôpital et la famille. Cette complémentarité constitue, dit-elle, le maillon central de la grande chaîne de prise en charge des malades mentaux. Le centre psychiatrique du Point G, qui abrite plusieurs malades mentaux, permet la prise en charge des malades mentaux : prise en charge médicale, mais aussi par rapport aux efforts pour leur réinsertion dans la société, à travers notamment l’ergothérapie, a-t-elle souligné.
Pour le Pr Koumaré, cette initiative intervient à un moment ou le centre, sur le plan alimentaire, a des difficultés.
Le Directeur général adjoint, Mamady Cissoko, a décidé que de telles actions auront lieu tous les deux mois car, cela soulage les bénéficiaires.
Destin GNIMADI