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Organe de veille et d’alerte : La CCSC-PURN a déjà un an
Publié le mercredi 28 mars 2018  |  L’Indicateur Renouveau
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La Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation (CCSC-PURN) a déjà un an.

A la faveur d’une conférence de presse tenue jeudi dernier à la Maison de la presse, ses premiers responsables ont fait le point des activités menées courant 2017. L’ancien Premier ministre Ahmed Mohamed Ag Hamani, son président, en était le principal conférencier. Il a édifié les hommes et femmes de médias sur le combat que mène la Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation.



Il convient de rappeler, selon le président de la Coalition, que la Coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation nationale a été mise en place pour répondre aux dispositions pertinentes de l’article 51 de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali signé le 15 mai et le 20 juin 2016, à savoir “… Les parties (signataires) demandent à la classe politique ainsi qu’à la société civile, notamment les organisations de femmes et de jeunes, les médias, les communicateurs traditionnels et les autorités traditionnelles et religieuses, d’apporter leur plein concours à la réalisation des objectifs de l’accord”.

Pour Ahmed Mohamed Ag Hamani, la CCSC-PURN n’est pas une association de plus, mais un organe fédérateur d’observation, de veille et d’alerte conférant à la société civile l’unité, la cohérence ainsi que l’efficacité dans l’action.

Bilan d’un an d’activités
Selon le conférencier, la Coalition s’est concentrée sur quatre axes : le premier ayant trait aux activités de sensibilisation, d’information auprès des institutions de la République, des organisations internationales et des missions diplomatiques, des partis politiques et aux autorités traditionnelles ; le deuxième ayant trait à l’extension et au développement de la Coalition au niveau régional et local ; le troisième ayant trait à la formation des associations membres sur les questions d’appropriation, de mutualisation des connaissances dans le cadre du processus de paix et de réconciliation nationale et le quatrième ayant trait à l’élaboration des productions sur les dix panels thématiques ayant trait aux cinq axes de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, devant faire objet d’un atelier de restitution à l’endroit de toutes les parties prenantes.

Selon le président de la CCSC-PURN, le constat général est que tous les acteurs rencontrés ont unanimement salué l’initiative de la création de la Coalition à travers laquelle, ils saluent la création d’une société civile unie, forte et dynamique capable de relever les défis majeurs relatifs à la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, ainsi que le vivre ensemble, la consolidation de la paix et la réconciliation nationale.

En ce qui concerne les perspectives, dira le président la CCSC-PURN, la poursuite de la mise en œuvre du plan d’action de la Coalition dans tous les quatre axes singulièrement la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, des recommandations de la Conférence d’entente nationale, le suivi du processus électoral tout en consolidant la Coalition tant au niveau national que régional.

Le conférencier s’est également prononcé sur certains sujets d’actualité notamment les récents affrontements entre Peuls et Dogon dans le Centre du pays, l’ancien Premier ministre a accusé l’Etat pour son laxisme car, dira-t-il, il a laissé chaque communauté ou individu avoir des armes qui conduisent à la création des milices…
De son point de vue, personne d’autre ne doit posséder des armes en dehors de notre armée. Pour l’application de l’accord pour la paix, il a invité les acteurs à la bonne foi et à la confiance.
A titre de rappel, la Coalition est composée de plus de 13 associations et un bureau de 75 membres.

Oumou Traoré
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