Au compte de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde, Brésil 2014, les Ecureuils du Bénin ont fait la surprise en s’imposant face aux Aigles du Mali par le score de 1-0. Ce qui confirme la fin d’une domination malienne sur le Bénin depuis plus d’une décennie. La rencontre s’est déroulée au Bénin.
Au terme de cette rencontre, l’équipe nationale du Bénin a inscrit sa toute première victoire face à l’équipe des Aigles du Mali. Selon les statistiques, Ecureuils et Aigles se sont confrontés en 15 rencontres, y compris celle du 3 juin 2012 au Stade de l’Amitié de Cotonou. Les Aigles ont toujours dominé la balance des 15 matchs disputés avec 8 victoires, 6 matches nuls et une victoire pour les Ecureuils : celle du dimanche 3 juin. La récente victoire des Ecureuils est plutôt logique qu’un rêve car ils ont brisé l’orgueil des Maliens pour avoir pris le dessus sur les Aigles.
Notons aussi que les Aigles avaient du plomb dans l’aile : ils ont confondu vitesse et précipitation auxquelles se mêlent du laxisme. En plus, il y eu trop d’individualités : les joueurs n’ont donc pas pu faire un jeu collectif. Les avant-mêlés et ceux de la ligne défensive des Aigles faisaient aussi le lit des Béninois. C’est d’ailleurs ce qui sera fatal aux Maliens lorsqu’une balle de Seydou Kéita occasionnera l’unique but inscrit par Razak Oyomotossi à la 20è minute. Aucune touche technique de la part du coach n’apportera un nouveau sang aux Aigles. Ce qui veut dire que l’entraîneur des Aigles, Amadou Pathé Diallo, a raté son test, ou du moins son baptême de feu.
Les Aigles éprouvaient de la peine à concrétiser leurs occasions. Toute chose qui enseigne qu’une dislocation ou une confusion avérée reste d’actualité au sein du groupe. Pathé et ses poulains n’avaient pas la clé du match. Il n’existait pas non plus un vrai leader ou du moins un virevoltant dépositaire du jeu au sein de l’équipe malienne. Le moral y était quasiment absent. Et malgré le soutien fulgurant des Maliens du Bénin, les Aigles ont « traîné leurs souliers dans la boue ». Conséquence : nos représentants sont rentrés à la maison avec « une défaite en poche ».
