Il a été incinéré 7 tonnes 700kg de cannabis, 10 kg d’Héroïne, 05kg 40 quantité de cocaïnes, plus de 500kg de psychotropes et des centaines de kilos de produits pharmaceutiques contrefaits
Chapeau bas au magistrat-colonel AdamaTounkara et ses hommes dans leurs actions quotidiennes de la lutte contre le trafic des stupéfiants dans notre pays. L’Office central des stupéfiants (OCS) a accentué ses missions de lutte et de répression du trafic de drogue et de stupéfiants. La quantité de drogues saisies et incinérées ces derniers temps et leur valeur marchande en disent plus sur le phénomène. En effet, après avoir procédé à des séries de saisies de diverses variétés de stupéfiants qu’il avaient acheminés sous scellé dans ses locaux, il a procédé à leur incinération, le mardi 27 mars 2018 dans la Commune de Dio.C’était en présence, outre, du directeur de l’OCS, le maire de la Commune de Dio, le préfet du cercle de Kati, le substitut du procureur du Pôle judicaire spécialisé, entre autres.
D’une valeur d’environ un demi-milliard de Fcfa, les différentes variétés de drogue ont été réduites en cendres sous le regard ahuri d’un parterre de journalistes, des membres de la société civile et représentants des forces engagées dans la lutte contre le trafic de drogue. Un signal fort donc à l’endroit des trafiquants et consommateurs de stupéfiants.
Au total, il a été incinéré 7 tonnes 700kg de cannabis, 10 kg d’Héroïne, 05kg 40 quantité de cocaïnes, plus de 500kg de psychotropes et des centaines de kilos de produits pharmaceutiques contrefaits.
Cette opération en grand public, selon le directeur de l’Office central des stupéfiants, s’inscrit dans le cadre du jeu de la transparence après les saisies des drogues. Selon lui, la population se pose très souvent la question de savoir la destination finale des drogues saisies surtout en raison de leur enjeu majeur pour les capitaux.Il dira également que l’exercice a un caractère pédagogique qui permet aux citoyens de mesurer la portée, avant d’inviter la population à coopérer avec l’OCS et les forces impliquées en termes de renseignements et d’informations sur le trafic que sur la consommation.
Rappelons que l’OCS est investi de missions de police judiciaire en matière de lutte contre le trafic illicite de drogues. A ce titre, il est chargé de mettre en œuvre l’ensemble des mesures de prévention, de contrôle et de répression envisagées au plan national, sous régional, régional et international pour une lutte efficace et coordonnée contre le trafic illicite des stupéfiants.
Il est aussi chargé d’assurer la coordination opérationnelle des actions de toutes les structures nationales chargées de lutter contre le trafic de drogues.
A la fin de chaque année, l’Office central des stupéfiants produit un rapport d’activités, dont une copie est adressée au ministre de tutelle. Il fournit également des statistiques trimestrielles et annuelles de saisie de drogues à l’Organisation internationale de contrôle des stupéfiants (OICS).
L’Office central des stupéfiants comprend une direction basée à Bamako et d’antennes dans chaque capitale régionale du pays. Toutes ces antennes sont opérationnelles, excepté celle de Kidal qui s’est repliée à Bamako en 2012, suite à l’occupation des régions du nord du pays.
Dans le district de Bamako, il dispose de trois antennes, dont l’une sur la rive droite, une autre sur la rive gauche et une troisième à l’aéroport international de Bamako-Sénou abritant la Cellule aéroportuaire anti-trafic/Antenne de l’Office central des stupéfiants (CAAT/A.OCS).